1 rue de Paris 76800 Saint-Etienne-du-Rouvray
Il s'agit d'un bâtiment de bureau en béton et en brique, d'un seul étage carré avec un toit à deux pans recouvert d'ardoise et une croupe.
Le bâtiment comprend également des ateliers de
fabrication constitués de six travées, dotés d'une charpente en acier rivetée et d'une structure métallique remplie de briques.
Chaque hall est équipé de ponts roulants et le tout est construit au rez-de-chaussée, avec des toits à longs pans, des pignons couverts et des lanterneaux.
Les ateliers de réparation des locomotives du réseau de l'Etat ont été construits en 1913 par la société Haour frères d'Argenteuil sur le site des anciennes ballastières de Quatre-Mares le long de la ligne Paris-Rouen.
Ils ont été construits pour pallier à l'insuffisance des ateliers Buddicom, qui étaient saturés à l'époque.
Les ateliers ont été achevés en 1917 par le Royal Engineers Corps en échange de l'occupation des locaux.
En 1919, le réseau de l'Etat a repris possession des lieux et y a transféré les machines-outils et le personnel de la section locomotives des ateliers Buddicom voisins.
De 1919 à 1938, l'équipement de base a été complété par des machines neuves livrées au titre des dommages de guerre.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, des obus, des caissons et des canons y ont été fabriqués.
Les ateliers ont été endommagés lors des bombardements alliés de 1943-44, mais l'activité a repris en 1946, alors que la reconstruction s'achevait en 1950.
Le matériel a alors été renouvelé avec plus de 150 machines-outils neuves.
Depuis 1965, Quatre-Mares effectue la révision des locomotives diesel-électrique.
L'établissement occupe 14 hectares, dont 5 hectares de surface couverte, et comprend un atelier principal divisé en 6 halls où est réalisé le démontage et le montage des machines, la réparation des moteurs, bogies, etc., ainsi que de la chaudronnerie.
Deux bâtiments secondaires abritent les ateliers des essieux et la chaudronnerie.
Le site comprend également des bureaux, des magasins et une école d'apprentissage formant 120 apprentis sur 3 ans.
Entre 1919 et 1970, les ateliers ont assuré la révision de 4025 locomotives à vapeur, en particulier de la Pacific 141R et 241P.
Actuellement, Quatre-Mares est responsable d'un parc de 777 locomotives et révise en moyenne 60 machines par an, sa capacité maximale étant de 75 révisions par an.
En 1948, 1850 agents y travaillaient, contre 800 en 1990.
Les ateliers de réparation des locomotives ont été construits en 1913 par la société Haour frères d'Argenteuil.
En moyenne, Quatre-Mares révise 60 machines par an, sa capacité maximale étant de 75 révisions par an.
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