Usine De Construction Puis De Réparation De Matériel Ferroviaire, Ateliers Buddicom Sotteville-lès-rouen

Les bâtiments de l'usine comprennent un atelier de fabrication de roues et une première fonderie, qui sont tous deux construits en brique et charpente métallique.
Ils sont situés sur un rez-de-chaussée surélevé et sont couverts d'un toit à longs pans avec pignon couvert et lanterneau.
La seconde fonderie est également construite en brique et charpente métallique, mais est située directement sur le rez-de-chaussée.
Le magasin industriel est un grand bâtiment en brique qui s'étend sur deux étages carrés.
Les bureaux sont également en brique et béton, avec des baies rectangulaires et un toit à longs pans, avec un pignon découvert.
Enfin, l'infirmerie est un bâtiment de plain-pied en brique, avec un toit en terrasse. L'usine fondée en 1841 au Petit-Quevilly par les industriels anglais Allcard et Buddicom a été transférée en 1848 à Sotteville.
Elle était très prospère et employait de nombreux Anglais.
En 1853, l'usine a été agrandie sur le cimetière et en 1860, Buddicom a vendu son entreprise à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest.
Les ateliers ont conservé le nom de Buddicom et sont devenus les plus importants et les plus modernes de la compagnie.
Ils ont assuré l'entretien de divers équipements et ont été équipés de plusieurs installations, notamment trois fonderies et deux ateliers de tours et machines-outils.
En 1878, une nouvelle chaudronnerie a été installée comportant 3 halls de fabrication.
Ces ateliers ont réalisé et entretenu le parc roulant de la Cie des Chemins de fer de l'Ouest puis de l'Etat jusqu'en 1912.
Une partie des ateliers a été transférée à Quatre-Mares.
L'usine a été gravement touchée par les bombardements de la 2ème guerre mondiale et sa reconstruction s'est échelonnée de 1945 à 1953.
Les fonderies de Buddicom ont cessé leur activité en 1956.
Aujourd'hui, ces ateliers sont en grande partie désaffectés.
En 1847, l'usine produisait 900 000 kg de fer en barres, 200 000 kg de tôles, 700 000 kg de fonte de fer, 150 000 kg d'acier, 100 000 kg de cuivre et 495 000 kg de charbons anglais utilisés.
La valeur des matières premières était alors de 1 704 000f/an, celle des produits fabriqués était de 2 700 000f/an.
En 1850, l'usine comptait 2 machines à vapeur, 10 fourneaux, 35 forges et 600 employés.