Usine De Chaux Hydraulique Gavet, Puis Cimenterie Du Soulier Saint-martin-de-valgalgues

Il s'agit d'une barre principale de cinq fours située au pied d'une carrière de calcaire et adossée à la roche.
Chaque four est relié à une halle couverte en berceau plein-cintre.
Le four le plus à droite, destiné spécifiquement à la production de ciment, possède une cheminée conique en brique et un bandeau au sommet portant l'inscription Sté du Soulier, ciment Portland artificiel et chaux hydraulique , bien que cette inscription soit assez effacée.
Il y a également un autre four isolé, situé un peu plus à l'ouest et de petite taille, dont l'usage n'est pas déterminé.
La surface bâtie totale est de 800 mètres carrés. Le texte décrit l'histoire d'une série de fours à chaux dans la région, depuis la destruction du premier four appartenant à P.
Gazaix en 1839 lors de la construction de la voie ferrée, jusqu'à la création d'un groupe de cinq fours par la Société des Chaux Hydrauliques et Ciments du Soulier en 1882, dont Louis Gavet était l'ingénieur et le principal actionnaire.
En 1866, Louis Gavet avait également reçu l'autorisation de construire des fours à chaux et une usine à bluter la chaux.
Les ateliers de blutage ont été agrandis en dessous des cinq fours, ainsi que les bureaux et les magasins le long de la voie ferrée.
Le fonctionnement a continué jusqu'en 1914, date à laquelle les locaux ont été démembrés en 19 unités d'habitation.
Les halles des fours ont été utilisées comme remises pour les véhicules.
Le texte mentionne également une explosion de la chaudière de la machine à vapeur de la bluterie le 8 juin 1875, ainsi que l'existence d'un fonds d'archives privées.