Usine à Papier à Cigarette Zig Zag, Puis Usine De Fibres Artificielles Et Synthétiques De La Société Nouvelle De Soie Artificielle Puis Société Des Textiles Artificiels De Besançon, Actuellement Usine Saint-aubin-lès-elbeuf

L'usine est composée de différents types de bâtiments.
Certains ateliers de fabrication sont construits en brique et charpente de béton avec des toits à longs pans percés de lanterneaux, tandis que d'autres ateliers sont en béton et s'élèvent sur trois étages carrés avec des toits en terrasse.
Il y a également plusieurs réservoirs industriels, colonnes de distillation et racks métalliques présents dans l'usine.
L'infirmerie et les bureaux sont construits en parpaing de béton sur un ou deux étages carrés avec des toits en terrasse.
Les magasins industriels sont en brique et charpente métallique avec des toits à longs pans et des lanterneaux.
Les ateliers de conditionnement sont en brique et structure métallique, en rez-de-chaussée surélevé avec des toits à longs pans.
La chaufferie est en brique, béton et charpente métallique, en rez-de-chaussée surélevé, avec une cheminée métallique.
Les logements des ouvriers sont construits en rez-de-chaussée avec un étage de comble, un toit à longs pans et des tuiles mécaniques.
Les logements des contremaîtres comprennent un étage carré et un étage de comble, avec un toit à longs pans en tuile mécanique. Construite en 1912-13 pour la production de papier à cigarette Zig Zag, l'usine a été utilisée pendant la guerre avant de commencer son activité en 1919 et de fermer abruptement en 1922.
Elle a ensuite été rachetée par la société nouvelle de Soie Artificielle entre 1923 et 1930 et est devenue la société des Textiles Artificiels de Besançon, spécialisée dans la fabrication de la viscose.
En 1946, Rhône-Poulenc a acheté le site pour y développer son secteur phytosanitaire, produisant notamment des désinfectants de semences et des inhibiteurs de germination.
L'usine a connu plusieurs ajouts et améliorations, y compris une chaufferie, une station d'épuration, des vestiaires et une cantine en 1959, ainsi qu'une unité de produits pour caoutchouc en 1960 et un contrôle analytique en 1962.
La production de vitamine B12 a commencé en 1966 et représentait 20% de l'activité du site.
Dans les années 1970, l'usine a commencé à produire de la pénicilline, puis de l'iprodione.
En 1985, elle a été modernisée pour répondre aux normes Sévéso et était alors le premier producteur mondial de vitamine B12.
En 1992, son chiffre d'affaires atteignait 705 millions de francs, dont 76% étaient exportés.
En 1923, l'usine disposait de 8 chaudières Piedboeuf, d'un turboalternateur de 200 kw et d'une cheminée de 60 mètres.
En 1963, le secteur biochimie de l'établissement a été équipé du plus gros fermentateur français d'une capacité de 147m3.
Le nombre d'employés est passé de 196 en 1923 à 860 en 1993, dont 53% étaient des ouvriers et 28% des techniciens.