Mine De Zinc Et De Plomb De La Sanguinède Montdardier

Il y a un petit bâtiment rectangulaire qui est utilisé comme poudrière.
Il possède une voûte en berceau plein-cintre.
Il y a également des bâtiments de garage pour l'entretien et la réparation du matériel.
Ces hangars sont construits en béton armé et en parpaings de béton avec un revêtement en tôle et en matériau synthétique. Les mines des Malines sont situées dans la partie nord-ouest du gisement de Saint-Laurent et sont plus riches en plomb que la mine principale.
Des vestiges de travaux anciens, datant principalement du Moyen Âge, ont été retrouvés en différents endroits tels que le Mas de l'Escale, Sanguinède, Boissières et Malines Basses.
La Société des Zincs Français a commencé l'exploitation moderne de ces mines vers 1880 près du Mas du Court avec un premier four à grillage construit en 1882.
Cette exploitation a été poursuivie par la Société des Malines qui a étendu la concession de Saint-Laurent en 1883, puis elle a été absorbée par la Compagnie de la Vieille Montagne en 1891.
De nouveaux fours de grillage ont été construits au Mas de l'Escale en 1892 et au bord du chemin de la Sanguinède en 1898.
Au 20ème siècle, les travaux d'exploitation se sont déplacés vers l'ouest, en rive gauche de la Glèpe, et se sont étendus en souterrain jusqu'au-delà du village de Montdardier.
Le minerai était transporté par camion vers l'usine des Malines via un tunnel de 700 mètres, auquel plusieurs galeries importantes débouchaient.
Les mines ont été vendues à la société Pennaroya en 1965 et ont fermé en 1992.
Aujourd'hui, une dizaine d'entrées de galeries d'exploitation creusées entre 1880 et 1940 sont visibles sur le versant des Buissières, en rive droite de la Glèpe, ainsi que de nombreuses haldes dispersées.
Il y a également cinq entrées postérieures à 1950 en rive gauche avec un important tablier de déblais.
Enfin, on peut observer les vestiges de trois anciens fours de grillage du minerai.