Fonderie, Moulin, Féculerie Scheibenhard

Il s'agit d'une maison de forme rectangulaire avec un étage sur rez-de-chaussée et un toit à croupes recouvert de tuiles modernes.
Sur la façade sud, à l'étage, se trouve une niche datant de 1755 contenant une sculpture représentant saint Georges à cheval piétinant le dragon.
Les fenêtres sont rectangulaires avec des appuis saillants moulurés en tore, tandis que la porte d'entrée, située sous un long-pan, est également moulurée avec un dessus-de-porte et une corniche.
Le socle et le couronnement des chaînes d'angle sont également moulurés.
Les bâtiments de la féculerie et la cheminée sont en brique.
Malheureusement, le site n'a pas pu être visité en l'absence des propriétaires. En 1684, Christophe Horrer, le receveur bailliager de l'évêché de Spire, a créé une fonderie avec forge dans le val Saint-Georges, au bord de la Lauter.
La fonderie a été bénie en 1685 et le minerai de fer était extrait sur place.
Cependant, son développement a été entravé par l'érection des lignes de la Lauter, ce qui a entraîné son déclin après environ 20 ans.
Un relief en bois représentant saint Georges chargeant le dragon et portant l'inscription SANCT GEORGENTHAL/ANNO 1688 a été conservé dans la famille Liebhard depuis cette époque.
En 1701, la fonderie comportait une maison avec écuries et dépendances, une grange avec étables et un moulin à broyer.
Elle a été reprise et transformée en moulin à grains vers 1715 par Andreas Lippart (Liebhard) et est restée dans la même famille jusqu'en 1923.
Le canal de dérivation a été réalisé en 1747.
En 1749, un incendie a détruit le moulin à huile et le foulon à chanvre situé en face du moulin à grains.
La maison d'habitation a été construite ou reconstruite vers le milieu du 18e siècle, probablement en 1755.
En 1923, le moulin Saint-Georges des Liebhard a été repris par la féculerie de l'Est et transformé en moulin à pommes de terre, qui a employé une quarantaine de personnes et a été une source d'emplois et de revenus pour les agriculteurs de la région.
En 1964, elle a été vendue à un particulier et les bâtiments de l'usine sont depuis à l'abandon et noyés dans la verdure.