Ensemble D'industrie Extractive (mines De Plomb Argentifère Et De Zinc) Des Mines De Saint-laurent, Puis Des Malines Montdardier

Des travaux antiques et médiévaux datant du 11ème au 15ème siècle ont été découverts au Mas de l'Escale, Malines Basses, Conduzorgues, la Sanguinède, ainsi que dans les communes de Pommiers, Saint-Bresson, Saint-Julien-de-la-Nef et Saint-Laurent-le-Minier.
En mars 1875, une concession pour le zinc, le plomb et les métaux connexes a été accordée à la S.A.
des Mines des Malines pour Saint-Laurent-le-Minier, ce qui a entraîné un début rapide des travaux.
La partie ouest (Sanguinède) a été mise en exploitation à partir de 1883 par la S.A.
des Zincs Français, rapidement absorbée par la précédente, puis par la Cie de la Vieille Montagne (1891).
Quatre fours de grillage et une usine de concentration gravimétrique ont été construits pour traiter le minerai expédié par fer via la gare de Ganges (Hérault).
L'exploitation a été très active mais a été stoppée en 1934.
Elle a repris en 1941 avec la société Pennaroya, qui est devenue la seule propriétaire vers 1965.
De nouveaux travaux ont été entrepris, en particulier sous Montdardier et Saint-Laurent, ainsi qu'une nouvelle usine d'enrichissement en 1945.
Le site a fermé définitivement en 1991, après avoir produit un total de 900 000 tonnes de plomb et de zinc.
En 1965, l'usine avait une capacité de production de 11 200 tonnes par an.
Entre 1950 et 1960, plus de 800 mineurs ont travaillé sur le site, mais en 1988, il ne restait plus que 250 ouvriers.
Des archives privées existent pour ce site, notamment des dossiers individuels sur la mine et l'usine de préparation de produit minéral à Montdardier, la mine dite mines de la Sanguinède à Montdardier et la mine dite mines du Mas Lacombe à Pommiers.