49170 Savennières
L'intéret du parc réside dans le fait que c'est resté un ensemble parc agricole avec sa vigne et son potager dans l'esprit du XIX° dans un très beau paysage, le parc est bien entretenu et très
romantique . Environ 10 000 visiteurs par an, surtout attirés par la réputation des vins, mais qui adorent se promener dans le "paysage". Programme d'animation très riche pendant toute la saison .
La composition du parc repose sur deux axes : le premier s’étire du centre du château vers la campagne ligérienne : utilisation de l’ancien axe majeur qui aboutissait à l’embarcadère. Le deuxième axe de composition dirige vers l’accès au vignoble.
L’entrée donne plutôt l’impression d’une cour d’hôtel particulier de ville : la maison se situe entre cour et jardin.
C’est une composition du XIX° siècle, “à l’anglaise”, où l’on retrouve les espèces végétales caractéristiques et les grands principes d’aménagement paysager de l’époque : tracé en courbes et contrecourbes des allées, propice à la promenade, bosquets bien dessinés, alternance de zones ouvertes et de zones fermées, vues cadrées sur des éléments du parc.
Depuis le chemin contournant l’orangerie et les anciens communs, le petit étang se dessine sous les feuillages. Après l’obscurité des charmilles, la vue s’ouvre sur La Boire et permet de distinguer à l’opposé du parc, l’élégante passerelle métallique. Au-delà du bosquet de marronniers fermant la vue, le château apparaît de l’autre côté de La Boire dans un somptueux écrin de verdure.
On retrouve les espèces couramment employées au XIX° siècle : marronnier, platane, tilleul, chêne, séquoia, cèdre, cyprès d’Italie, cyprès chauve, magnolia, laurier du Portugal, symphorine, lilas, charme, if, buis (non taillé), mais aussi des espèces exotiques : Poncirus trifoliata, actinidia ou kiwi, plaqueminier ou kaki, palmier, lagerstromia ainsi que les fleurs : rosiers, glycines, iris, pivoines près du château.
Le parc est traversé par un ancien bras de Loire appelé Boire qui subit les variations saisonnières de niveau du fleuve. Ainsi, en été, La Boire est à sec, tandis que l’hiver il n’est pas rare de voir l’eau monter jusqu’aux parterres au pied du château. Cette voie d’eau servait pour le transport par barque des barriques vers Nantes : port d’exportation des Savennières dès le XVII° siècle.
Un ruisseau provenant des coulées(vallées entre les coteaux) alimente le petit étang puis la Boire pour le plus grand bonheur des canards, des oies ou des hérons cendrés.