Usine De Tabac (centre De Fermentation Du Tabac) Dite Centre De Traitement De La Réole S.e.i.t.a. La Réole

Le site industriel est desservi par un embranchement ferroviaire.
Il y a deux ateliers de fabrication à deux étages carrés et un étage de comble.
L'élévation est ordonnancée avec 13 travées latérales en moellon et enduit.
Les encadrements des baies sont en arc segmentaire, avec un soubassement, une chaîne horizontale, une jambe harpée et une chaîne d'angle harpée en pierre de taille.
Le toit est à longs pans et les lanterneaux sont en tuile mécanique.
Le bureau est en rez-de-chaussée surélevé, avec une élévation ordonnancée sans travées en pierre, avec un parement de brique en décor.
La partie centrale a un fronton en demi-lune et les parties latérales ont une marquise.
Il y a une terrasse avec un garde-corps ajouré.
Le logement du contremaître est à un étage carré et un étage de comble, avec une élévation ordonnancée en pierre et enduit, un toit à longs pans et une croupe en tuile mécanique.
La conciergerie et le vestiaire d'usine sont en rez-de-chaussée, en pierre et enduit, avec un toit à longs pans en tuile mécanique. Le centre de traitement, construit en 1907 selon un modèle standard pour les manufactures d'État, était utilisé pour recevoir les tabacs provenant des coopératives de Gironde et du Lot-et-Garonne, tout comme celui de Langon.
Les tabacs étaient triés selon des critères qualitatifs, puis homogénéisés et fermentés pendant six mois avant d'être emballés et expédiés par voie ferroviaire.
L'activité a cessé en 1981 et les bâtiments ont été rachetés et partiellement loués à une société de conditionnement après avoir été désaffectés pendant quelques années.
Un tunnel avec toboggan reliait le magasin industriel à la voie ferrée située en contrebas.
En 1950, il y avait entre 150 et 200 employés, dont une trentaine de saisonniers pour le triage des feuilles de tabac entre décembre et mars.