Usine De Produits Chimiques De La Société Alsacienne De Produits Chimiques, Puis Société De Produits Chimiques De Thann Et Mulhouse, Puis Des Terres-rares, Puis Péchiney, Actuellement Rhône-poulenc La Rochelle

Il s'agit d'un site industriel équipé d'un embranchement ferroviaire.
Les premiers ateliers de fabrication, un laboratoire et un ancien bureau sont construits en pan de bois avec des bardages en bois ou en brique.
Les logements ouvriers, situés au rez-de-chaussée, sont faits de moellons enduits et couverts d'un toit en tuiles mécaniques.
Il y a également un atelier datant des années 1950 et 1960, construit en pan de bois avec un bardage en ciment amiante.
Le magasin est composé de deux vaisseaux avec une charpente métallique, un bardage en tôle et une couverture en ciment amiante.
L'atelier des cériques est doté d'une charpente en bois lamellé-collé et d'une couverture bombée en ciment amiante.
Enfin, il y a un bureau en béton armé avec un étage carré et un toit-terrasse. En 1920, la Société alsacienne de produits chimiques s'installe sur une partie du site occupé depuis 1915 par la Société pour l'industrie chimique en France.
L'usine fabrique de l'acide sulfurique et du phénol et comprend des logements d'ouvriers, un laboratoire de contrôle, des anciens bureaux et un atelier de ferro-cérium qui est actuellement désaffecté.
En 1940, la Société de Produits chimiques de Thann et Mulhouse reprend l'usine qui devient ensuite l'usine des Terres-Rares en 1946.
Péchiney la reprend en 1962, puis elle est intégrée au groupe Rhône-Poulenc en 1972.
L'atelier des cériques est construit en deux étapes, en 1960 et 1980.
Depuis 1994, l'usine a été complètement restructurée et ne traite plus la monazite à La Rochelle.
Elle pratique des activités complémentaires telles que l'extraction, la séparation et la purification de l'yttrium et la préparation de plus de 200 produits différents (sels et oxydes de Terres Rares).
Les minerais traités sont désormais transportés par voie ferrée et la production est exportée à 95% vers l'Europe, les USA et le Japon.
Le nombre d'employés a évolué au fil des années, passant de 200 personnes en 1962 à 540 personnes en 1989, puis à 490 personnes en 1996.
Le site a également évolué en fonction des activités pratiquées et des technologies utilisées, avec les derniers bâtiments construits en 1994.