Usine D'impression Sur étoffes Lamy-godard, Puis Charles Lamy; Puis Usine De Blanchiment Et D'apprêt Des étoffes Fauquet, Puis Schultz, Puis Blanchisserie Et Tenturerie Normande S. A. ;puis Usine Deus Darnétal

En 1817, Lamy a reçu l'autorisation royale de transformer son moulin à alizari en une usine d'impression sur étoffes.
En 1828, le cadastre mentionne une imprimerie appartenant à Lamy-Godard qui utilise des tables et un manège.
En 1842, une nouvelle ordonnance royale réglemente l'usine et autorise une prise d'eau dans le ruisseau des Cressonières pour alimenter le lavoir.
À cette époque, l'usine appartient à Charles Lamy.
En 1873, Fauquet rachète l'usine et la convertit en usine de blanchiment et d'apprêt des étoffes.
À la fin du 19ème siècle, l'usine appartient à H.
Schultz, qui ajoute un atelier de teinture en 1899.
Vers 1900, la société anonyme de Blanchisserie et de Teinture Normande acquiert l'usine.
En 1912, l'usine est transformée en usine de carrosserie automobile par L.
Meunier.
En 1921, la société anonyme des Feutres Rock obtient l'autorisation de reconvertir le site en usine de feutres asphaltés et d'isolants pour la construction et les travaux publics.
Cette production polluante entraîne de nombreuses plaintes du voisinage.
En 1936, l'usine est achetée par la société l'Union Laitière Rouennaise et transformée en laiterie industrielle.
Dans les années 1950, la société Aoustin reprend le site et y installe une usine de construction mécanique spécialisée dans la chaudronnerie, la tôlerie, l'électricité et l'automatisme.
Actuellement, cette entreprise emploie 150 personnes.
En 1847, l'usine d'indienne était équipée de 100 métiers et employait 30 hommes, 4 femmes et 20 enfants, selon les statistiques.