Usine D'impression Sur étoffes, Indiennerie Rondeaux Puis Usine D'articles En Caoutchouc (usine De Linoléum) Dite Le Linoléum Notre-dame-de-bondeville

Il s'agit d'une conciergerie et d'une usine construites en brique.
La chaufferie est également en brique et se trouve au rez-de-chaussée, avec un toit à longs pans et un lanterneau.
L'usine contient plusieurs ateliers de fabrication, également en brique et situés au rez-de-chaussée, sur deux ou quatre étages carrés couverts de sheds ou de toits à longs pans.
Le plus récent des ateliers de fabrication est en brique et en béton, composé de trois corps en prolongement, chacun ayant deux, quatre et six étages respectivement, avec de larges baies rectangulaires et un toit-terrasse.
Les entrepôts industriels sont également en brique, au rez-de-chaussée et couverts d'une série de toits à longs pans. L'indianerie d'Henry Rondeaux est un grand établissement situé sur deux communes : les ateliers les plus anciens sont au Houlme, tandis que les plus récents ont été construits à Notre-Dame-de-Bondeville à la fin des années 1870, période faste pour l'industrie de l'indienne après la guerre de 1870.
Les bénéfices réalisés ont permis une modernisation importante et la construction de nouveaux bâtiments tels que des ateliers de fabrication, des générateurs et des pompes à feu.
Entre 1865 et 1882, les bénéfices s'élèvent à 2 234 915 F et en 1878, l'exposition universelle de Paris consacre la réussite de Rondeaux avec une médaille d'or pour la qualité de ses indiennes.
Après la mort de Rondeaux en 1882, l'usine connait un déclin rapide, avec une perte d'un million et demi en dix ans.
En 1893, l'entreprise est convertie en société anonyme sous la raison sociale Etablissement H.
Rondeaux, avec un capital de 2 200 000 F, dont la famille Rondeaux reste le principal actionnaire.
Cependant, sans un conseil d'administration compétent, l'établissement est liquidé en 1895.
Les bâtiments et les machines sont adjugés devant le tribunal de Rouen le 23 janvier 1896 à un consortium d'indienneurs qui, en 1897, revend le site à la société écossaise John Barry, Ostlere & cie ltd, à condition de ne pas y pratiquer l'impression sur étoffes.
La Compagnie Rouennaise de Linoléum est alors créée pour la fabrication de linoléum et de toile cirée.
Pendant l'entre-deux-guerres, un grand atelier est construit où toutes les opérations de fabrication du linoléum se déroulent dans un plan vertical.
L'usine a fermé en 1968 et actuellement, elle est désaffectée, avec seulement quelques bâtiments réutilisés pour diverses activités telles que la casse auto et l'atelier de mécanique.
Le nombre d'ouvriers est passé de 190 en 1871 à 208 en 1876, puis à 300 en 1896 et enfin à 150 en 1911.