Usine à Papier, Dite Papeterie Santone, Puis Loze ; Actuellement Logement Corme-ecluse

Il y a un atelier de trituration et un atelier de la machine à papier datant de 1892.
L'atelier de trituration est en moellon enduit, à un étage carré, avec une charpente en bois apparente et un toit en tuile creuse.
L'atelier de la machine à papier est en moellon, en rez-de-chaussée, avec un toit en tuile mécanique et un lanterneau en ciment amiante.
Des ateliers en parpaing de béton ont été ajoutés aux deux bâtiments, avec des toits en appentis.
Il y a également une cheminée circulaire en brique qui mesure environ 15 mètres de haut et 3 mètres de diamètre à la base.
Enfin, il y a un bureau et un logement patronal en moellon, à un étage carré et couvert de tuile creuse. Le moulin sur le cours de la Seudre a été transformé en usine à papier en 1884 par Xavier Bureau et ses associés, Paul et Gaston Barbet.
Ils y fabriquaient du papier à partir de vieux chiffons ou papiers, ainsi que de pâtes de bois préparées.
L'usine produisait environ 2 000 kg de papier chaque jour.
En 1892, l'atelier de trituration, le bureau et le logement ont été construits.
En 1905, l'entreprise a été renommée SA Papeterie Santone.
Environ 10 ans plus tard, Jules Loze, un industriel bordelais, a acheté l'usine et a commencé à y produire du papier kraft à partir de pâte achetée et recyclée.
Ses fils, Marcel et Louis, ont pris la relève après lui.
En 1958, l'usine employait 45 salariés travaillant en équipes pour assurer une production de 24 heures sur 24, produisant environ 1 800 tonnes de papier par an.
L'usine a fermé dans les années 1980 suite à une faillite.
La chaudière, encore en place, était alimentée au fuel domestique puis au fuel lourd après un moment de chauffe.
Aujourd'hui, l'usine est désaffectée.