9, 11 avenue Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny 87280 Limoges
Les ateliers sont constitués d'un corps central, de deux ailes et de deux pavillons latéraux, tous en moellon de pierre enduit.
Chacun possède un sous-sol, un rez-de-chaussée et deux étages
carrés.
Le corps central et les pavillons latéraux ont une seule travée en façade, tandis que les pavillons ont deux travées en façade latérale.
Les ailes ont chacune cinq travées.
Les baies sont couvertes d'arcs en plein cintre, sauf pour celles du second étage carré (sauf pour celles du pavillon aligné sur l'avenue) et de quatre des cinq baies du premier étage de l'aile nord, qui sont rectangulaires pour un gain de luminosité.
Les toits à longs pans en tuile mécanique sont orientés est-ouest pour les faîtages des pavillons et du corps central, et perpendiculaires pour ceux des ailes.
Un petit bâtiment en maçonnerie enduite et couvert d'un toit à longs pans est situé à l'arrière de la parcelle, probablement utilisé comme entrepôt.
D'autres petits hangars couverts en appentis en tôles ondulées ont été ajoutés aux bâtiments existants.
En 1860, Jean-Baptiste Edouard Marquet a fait construire un tissage pour la fabrication de flanelle sur un site qui avait auparavant été occupé par une scierie mécanique.
Il a exploité le tissage en association avec un autre industriel jusqu'au début des années 1870, puis seul jusqu'en 1901.
Les bâtiments ont été agrandis à la fin des années 1870.
Antoine Peynet a acquis les bâtiments vers 1903 et y a implanté une blanchisserie industrielle, La Teinturerie Parisienne, qui a fonctionné jusqu'au début des années 1930.
De 1961 à 1970, les Etablissements P.
Bachkine ont repris les locaux de l'ancien tissage pour la fabrication de timbres et cachets gravés en caoutchouc.
Depuis 1978, les locaux sont occupés par les entrepôts commerciaux et le magasin de peinture de l'entreprise Dancer.
Le tissage avait 16 métiers en 1869, puis a été équipé de 29 métiers mécaniques, 10 métiers à bras et une machine à fouler en 1885 pour le tissage de la laine.
Entre 1882 et 1888, le nombre de métiers mécaniques variait de 29 à 25 et l'usine était dotée d'une machine à vapeur de 8 ch.
Le nombre de métiers a été réduit à 22 en 1895.
Le tissage employait 16 ouvriers dont 12 femmes en 1869, puis de 40 à 29 ouvriers (35 à 25 femmes) entre 1882 et 1888.
En 1965, les Ets Bachkine employaient 37 salariés.
Les ateliers sont en moellon de pierre enduit.
Le tissage employait 16 ouvriers dont 12 femmes en 1869.