Station Balnéaire Sanary-sur-mer

La station de villégiature de Sanary s'est développée à partir du port de pêche de Sanary, l'un des plus anciens entre Toulon et La Ciotat.
Marius Michel, également fondateur de la station de Tamaris à La Seyne-sur-Mer, a impulsé ce développement.
Né en 1819 à Sanary, il en est devenu le maire à la fin du 19ème siècle.
En 1891-1892, il a fait construire l'actuelle église paroissiale et à sa mort en 1907, il a été enterré dans le cimetière de la ville où son tombeau a été conçu par l'architecte Paul Page.
Dans le guide Joanne de 1906, Sanary était mentionnée comme une station hivernale et de bains de mer avec deux hôtels et des villas bon marché.
Cependant, le grand essor de la ville a eu lieu entre les deux guerres, à l'ouest de la ville, sur la côte sud de la Cride et à la Gorguette.
Sanary est devenue un lieu très prisé par les intellectuels internationaux tels que Aldous Huxley ou Joseph Kessel.
Elle est devenue un lieu d'accueil pour les écrivains allemands fuyant le nazisme de 1933 à 1939, tels que Thomas et Kathia Mann, Lion et Marta Feuchtwanger, Herbert Marcuse ou Bruno et Lisl Frank.
La villa de l'architecte Pierre Barbe, La Pacifique (1928), exemple majeur de l'architecture moderne, se trouve dans le quartier du Rosaire.
Après la deuxième guerre mondiale, le développement s'est poursuivi sur toute la presqu'île de la Cride, à la pointe de la Tourette et sur le front de mer, le long de la baie de Bandol.
Cependant, il ne reste pratiquement pas de vestiges de l'époque où Sanary était une station hivernale et de bains de mer avec deux hôtels et des villas bon marché.