42, 44, 46 rue de la Bretonnerie ; rue d'Alsace-Lorraine 45100 Orléans
Le palais en question est emblématique de la période et de la fonction pour lesquelles il a été construit.
Il a été érigé sur l'emplacement de deux couvents datant du 17ème siècle, celui
des Oratoriens (dont des vestiges d'arcades sont encore visibles à l'intérieur) et celui des Ursulines.
Les plans ont été dessinés par l'architecte François-Narcisse Pagot, qui a supervisé les travaux de 1821 à 1824.
Le bâtiment d'origine a subi d'importantes modifications pour répondre aux besoins des différents services judiciaires.
La façade donnant sur la rue de la Bretonnerie est la seule partie qui a conservé son apparence initiale : une longue façade avec un péristyle de colonnes doriques de chaque côté, surmonté d'un fronton triangulaire armorié sur entablement, et limité à chaque extrémité par une courte aile en retour d'équerre.
Des baies rectangulaires encadrées d'un chambranle et surmontées d'un petit fronton triangulaire sur consoles sont percées symétriquement.
Un bâtiment est attaché de chaque côté du palais, à l'est et à l'ouest.
L'entablement continu cache la toiture d'ardoise.
Le péristyle, précédé d'un perron encadré de deux lions couchés sur un piédestal sculpté par Romagnesi, sert d'entrée à la salle des pas perdus.
La salle d'audience, dernier vestige des dispositions intérieures originelles, se trouve en face.
Les lambris ornés de coquilles et de volutes encadrent des tableaux de magistrats et des tapisseries des Gobelins et d'Aubusson.
Un plafond à caissons, repeint, surmonte l'ensemble.
Le palais a été construit sur l'emplacement de deux couvents datant du 17ème siècle, celui des Oratoriens et celui des Ursulines.
La salle d'audience contient des lambris ornés de coquilles et de volutes encadrant des tableaux de magistrats et des tapisseries des Gobelins et d'Aubusson, ainsi qu'un plafond à caissons repeint.
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