Moulinerie Et Filature De Soie Chambon, Puis Boudon Saint-paul-la-coste

Au début du 18ème siècle, le baron d'Alès possédait un moulin à blé et un martinet à fer qui sont mentionnés sur le site.
Après la Révolution, le martinet est acheté par Besson, chaudronnier à Alès.
En 1833, E.
Chambon d'Alès achète le martinet et construit un moulinage et une petite filature accolée, alimentés par une chute d'eau de 6 mètres obtenue en détournant l'aqueduc du martinet.
En 1853-1854, le moulinage est abandonné et remplacé par la filature, avec une chaudière en fer de 7 m³ et une machine de 4 ch.
L'usine a successivement appartenu à la veuve Chambon, puis à Boudon et Cie de Saint-Jean-du-Gard, sous la direction de Darbousse jusqu'en 1900, avant d'être rachetée par Peillon et Mérieux à Lyon.
Palmyre Dhombres d'Anduze était directeur jusqu'à la fermeture en 1911, suivie d'une tentative avortée de reprise en 1919.
Le bâtiment a été abandonné jusqu'à son rachat par la D.D.E.
du Gard qui l'a fait raser vers 1975.
Seul subsiste le pont aqueduc.
En 1836, il y avait une chaudière Lachaize (Alès) et 40 bassines, tandis qu'en 1854, il y avait 60 bassines de filage et un maximum de 140 employés en 1870.
En 1909, il y avait 58 bassines de filage et 6 ouvriers annexes.