Moulin à Farine Paradis, Filature De Soie Antoine, Puis Minoterie Ollivier, Puis Martel Alès

Le bâtiment comprend une filature de deux étages carrés avec des murs en pierre enduits, des baies rectangulaires et un toit en tuiles mécaniques du côté nord.
Du côté sud, il y a une minoterie et des bureaux de deux étages carrés et d'un étage de soubassement, avec des murs en pierre enduite, des baies rectangulaires et une élévation ordonnancée sur le quai Boissier de Sauvages.
Le toit est en tuiles mécaniques, sauf pour la partie bureaux qui a des tuiles creuses.
Il y a également un bâtiment intermédiaire formant un pont à un seul niveau avec des murs en béton et en résidu industriel enduit, des baies rectangulaires et un toit en tuiles mécaniques.
Du côté est (rue M.
Paul), il y a un atelier d'émouchetage en rez-de-chaussée avec des baies plein-cintre, des murs en pierre et en résidu industriel, des vestiges d'enduit et un toit en tuiles mécaniques.
La surface bâtie totale est de 2150 mètres carrés. Le moulin des templiers, qui a été ensuite utilisé par les moines de Barjac au 14ème siècle, est devenu la propriété de la famille Paradis au 18ème siècle.
En 1805, le moulin a commencé à être utilisé pour le moulinage de soie.
Après avoir été transmis à plusieurs propriétaires, dont Ollivier Louis, Ollivier Casimir et Martel Louis et Pierre Indivis, la filature a été agrandie en 1897 et exploitée par les frères Lévèque.
En 1902, Martel Louis a détruit la filature pour construire une minoterie moderne, qui a été agrandie à plusieurs reprises jusqu'en 1936.
La société a été renommée Martel Frères en 1928 et a diversifié ses activités après 1949.
La minoterie a cessé ses activités en 1973.
Les équipements ont également évolué au fil du temps, avec l'installation de chaudières Martin et d'une machine à vapeur Veillon en 1837, de 120 bassines en 1842, d'une turbine hydraulique et d'une machine de gramme en 1899, et de 120 bassines pour la filature et 40 bassines pour les batteuses en 1909.
Le personnel auxiliaire était de 40 personnes.
Jusqu'en 1950, la minoterie employait entre 50 et 60 personnes, puis entre 40 et 50 personnes.