Moulin à Farine Méric, Moulinerie Et Filature De Soie Martial, Puis Teste, Puis Hamelin, Puis La Soie Bagnols-sur-cèze

Les bâtiments sont construits en pierre, utilisant du moellon et des galets, avec des encadrements en pierre de taille.
Ils ont deux étages carrés, à l'exception du moulin situé au nord-est qui n'a qu'un seul étage carré.
Les baies sont généralement rectangulaires, sauf pour le rez-de-chaussée de la filature qui a des arcs en plein cintre.
Les toits sont en tuiles creuses, à l'exception de la filature qui a été refaite avec des tuiles mécaniques, et des écuries récemment construites en ciment amiante.
La surface totale construite est de 3450 mètres carrés. Le moulin à farine du 18ème siècle appartenait à François Méric et se trouvait à côté de la fabrique et filature de soie de Louis Martial, telle qu'elle était enregistrée au cadastre de 1827.
En 1836, un nouveau bâtiment de filature a été construit, mais en 1839, le moulinage a été abandonné.
En 1844, il est passé entre les mains de Jean-Baptiste Teste, avocat qui l'a affermé à V.
Richard.
En 1850, Charles-Emmanuel Teste, conseiller à la Cour des comptes, en est devenu propriétaire.
En 1862, des modifications ont été apportées et le moulinage a été repris.
En 1888, Hamelin Emile et Cie à Paris ont pris le contrôle de l'usine sous le nom de la soie.
Pendant l'entre-deux-guerres, sous la direction de E.
Plancher, il y a eu un passage progressif aux fibres synthétiques.
Après la Libération, l'usine a été reprise par la veuve de Plancher.
En 1952, elle est passée aux mains de l'association Les Hamelines, qui y a installé un centre de rééducation.
En 1839, une chaudière Leclerc (Nîmes) et 32 bassines ont été installées.
En 1849, une chaudière de 2480 litres a été mise en place pour le chauffage et l'entraînement à partir du moulin par un arbre métallique de 35 mètres.
En 1864, une chaudière en fer avec réservoir de vapeur de Fanguin (Avignon) a été installée.
En 1889, il y avait 3 surveillantes, 1 homme et 35 femmes à la filature, et 1 surveillante et 40 femmes au moulinage.
En 1891, il y avait 2 ateliers de filature avec 62 femmes et 15 enfants, et 48 femmes pour le moulinage.
En 1909, la filature comptait 54 ouvrières primées et 2 non primées (travail sur 4 mois).