14 route du Littoral Chenac-Saint-Seurin-d'Uzet
Il s'agit d'un bâtiment de fabrication composé de trois étages carrés et doté d'un toit à pignons couverts.
Le logement patronal, quant à lui, est constitué d'un unique étage carré et d'un
toit à croupe unique.
Le moulin à blé à marée du 1er quart du 19e siècle est équipé de deux chenaux, l'un pour remplir la retenue d'eau à marée montante et l'autre pour actionner la roue hydraulique à marée descendante.
Au début du 20e siècle, le moulin est transformé en minoterie et équipé d'une machine à vapeur.
Une turbine fait fonctionner le mécanisme à marée haute et un moteur à gaz pauvre à marée basse.
Comme dans les quatre autres minoteries de l'estuaire de la Gironde, le blé provient de la Vendée, la houille de Grande-Bretagne et la farine est livrée par bateau sur la côte bordelaise.
Après avoir été modernisée par un groupement coopératif de Cozes, qui a fait faillite, l'entreprise est rachetée en 1934 par Roger Chevalier, qui possédait précédemment une minoterie à Cognac.
La minoterie est électrifiée après la Seconde Guerre mondiale et sa capacité de broyage est de 120 q par jour dans les années 1960.
L'activité cesse en 1968, au moment du regroupement avec la minoterie Vérat de Mortagne-sur-Gironde sous le nom des Moulins de l'estuaire.
En 1936, le matériel consistait en 2 broyeurs doubles, 3 convertisseurs doubles, 1 plansichter et 1 bluterie ronde, entraînés par un moteur à gaz pauvre Winterthur de 60 ch.
La cheminée d'usine a été détruite dans les années 1990.
Une machine à vapeur, une turbine pour fonctionner le mécanisme à marée haute et un moteur à gaz pauvre pour fonctionner à marée basse.
L'activité a cessé en 1968, lorsqu'elle a été regroupée avec la minoterie Vérat de Mortagne-sur-Gironde sous le nom des Moulins de l'estuaire.
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