Monument Aux Marins Morts Pour La France Durant La Première Guerre Mondiale Plougonvelin

L'artiste a créé une sculpture en pierre de Kersanton qui se compose d'un grand bloc vertical de 17 mètres de haut, construit avec des pierres de grande taille.
Au sommet de ce bloc se trouve un buste colossal d'une femme léonarde portant une coiffe de deuil, symbolisant la douleur morale des survivants.
Les quatre côtés de la sculpture sont décorés de bas-reliefs représentant l'implication des marins de la marine royale, marchande et de la pêche dans la protection de la patrie. Situé à l'extrémité de la pointe Saint-Mathieu, près de l'abbaye, le monument a été inauguré le 12 juin 1927.
Il est le premier élément du Mémorial national aux marins morts pour la France, qui comprend deux autres espaces aménagés dans les années 2000 : l'Esplanade du souvenir français et le Cénotaphe aux marins dédié à la mémoire des marins morts durant tous les conflits.
L'idée de construire un mausolée pour honorer la mémoire des marins de guerre et de commerce disparus au cours des hostilités a été proposée par le ministre de la Marine Georges Leygues et l'amiral Emile Guépratte, député du Finistère.
Le monument a été taillé face à la mer dans une des falaises de nos côtes et à un croisement de routes maritimes judicieusement choisi.
La loi autorisant la construction du monument sur la pointe Saint-Mathieu a été promulguée le 26 juillet 1923 par le président Millerand.
Le projet a été confié au sculpteur finistérien René Quillivic (1879-1969).