Mine De Plomb Du Mas De L'ayre Malons-et-elze

Il s'agit d'une ancienne ferme auberge qui avait des murs en pierre et un toit en lauzes de micaschiste.
Elle servait à la fois d'écurie et de logement pour les ouvriers.
Cette ferme a été agrandie avec un local de forge et un magasin d'outillage, ainsi qu'une maison abritant le bureau et le logement du maître mineur en pierre et briques, avec un toit en tuiles creuses.
Une excavation longue de 250 mètres environ a transformé l'ancien affleurement du filon en une sorte de vallée.
Dans la partie haute, il y a un abri voûté de l'ancienne dynamitière.
Plusieurs galeries s'ouvrent sous la route en versant sud et attaquent le filon par le bas.
Il y a également deux puits d'aération sans structure construite qui s'ouvrent sur la ligne de crête au-dessus de la carrière. Au XIXe siècle, la Cie des mines de Sainte-Marguerite et Courbières a exploité un filon minéralisé en plomb (galène) et en zinc (blende).
En 1908, elle est devenue la Cie Métallurgique et Minière des Cévennes.
Le minerai a été envoyé à l'usine de Villefort puis à celle de Sainte-Marguerite lorsque cette dernière a été mise en fonctionnement en 1902.
L'exploitation a été jugée insuffisamment rentable en 1905 et les bâtiments ont été vendus à Malcles C.
qui les a transformés en auberge.
Dans les années 1930, l'auberge est devenue une simple maison.
Il y a eu une petite tentative de reprise par les mines de Largentière dans les années 1960.