Mine De Houille Et Centrale Thermique (centrale Thermo-électrique à Charbon) Dite Puits Parran Gagnières

Le site industriel dispose d'un embranchement ferroviaire et comprend plusieurs bâtiments.
La salle des alternateurs de la centrale électrique, également appelée remise, est un bâtiment rectangulaire avec un étage de soubassement et un vaisseau.
Il est construit en parpaings de béton aggloméré enduits, avec des chaînes en pierre de taille de Ruoms et un toit à lanterneau.
Le chevalement, qui a été détruit, était constitué d'une tour carrée en pierre avec des chaînes de brique supportant une partie en fer recouverte par un toit en pavillon.
La lampisterie a été transformée en maison et est un bâtiment en pierre apparente, à un étage carré, assez similaire à une cité ouvrière.
Le toit est en tuile creuse.
La surface totale des bâtiments est de 950 m². Le site de Parran fait partie des Mines et Hauts Fourneaux de Gagnières.
Il a été creusé à partir de 1870 et équipé en 1872 par la Cie des Mines de Fer Magnétique d'Ain Mokta-el-Hadid, Bouhamra et des Kalezos (Algérie), dirigée par les frères Talabot.
Le puits a une profondeur de 810 m et était le deuxième plus profond de France à l'époque.
En 1883, une lampisterie a été construite à 200 m à l'ouest pour desservir le puits du Viaduc situé un peu plus au sud.
En 1908, l'exploitation a cessé en raison de résultats insatisfaisants et a été reprise par la Cie des Mines de Gagnières qui a construit une centrale électrique en 1911 à côté du puits qu'elle a racheté en 1920.
En 1924, la Cie Houillère de Bessèges a acheté le site.
L'abandon progressif a commencé en 1926, suivi d'une inondation et d'un transfert des mineurs vers Molières-sur-Cèze.
En 1929, l'arrêt définitif a eu lieu et la lampisterie a été transformée en logements ouvriers.
Les installations ont été démolies progressivement de 1952 à 1968, notamment le chevalement, la salle des machines, la cheminée et les réfrigérants.