Maladrerie, Prieuré Notre-dame, Puis Saint-jacques, Château Bolbec

En 1108, Gautier Mal-Oiseau, un chanoine de Saint-Laurent en Lyons, a fondé une maladrerie près de la ville de Bolbec sur un terrain d'environ 67 hectares.
La maladrerie était connue sous le nom de Val-aux-Malades ou Val-aux-Grès, car les murs étaient construits en grès provenant des carrières proches.
Après la fin de la lèpre, la maladrerie a été abandonnée et en 1672, ses biens ont été attribués à l'Ordre de Saint-Lazare et Notre-Dame du Mont-Carmel et donnés à Pierre Puchot des Alleurs à titre de bénéfice militaire et religieux.
En 1681, Pierre Puchot des Alleurs, commandeur de la maladrerie, a visité l'église et les bâtiments de la commanderie du Val-aux-Grès, qui étaient en mauvais état.
En 1693, les chanoines réguliers de Saint-Jacques-Le-Majeur sont venus s'installer au Val-aux-Grès par don de Mgr.
Colbert, archevêque de Rouen.
Les bâtiments du prieuré Saint-Jacques ont été visités en 1695 et plusieurs réparations ont été nécessaires.
D'autres visites ont eu lieu en 1723, 1752 et 1731.
Après l'incendie de la ville en 1765, l'église priorale a été utilisée comme église paroissiale.
Avant 1789, le cardinal de la Rochefoucauld a supprimé la communauté et a réuni le prieuré au Grand Séminaire de Rouen.
À la Révolution, le prieuré a été transformé en pensionnat pour garçons et école primaire pour filles et garçons, sous la direction de Boniface Cavelier.
Le pensionnat a duré jusqu'en 1805 et les bâtiments ont été vendus comme bien national à Mme Le Barois d'Orgeval.
En 1822, les bâtiments conventuels ont été indiqués comme fabrique (C 112).
Le clocher de l'église a été détruit en 1828 et le reste de l'édifice en 1838.
Une partie du terrain a été amputée pour tracer de nouvelles routes et la ligne de chemin de fer.
Le prieuré a été transformé en château et les bâtiments restants ont été remaniés au cours du 19e siècle et d'autres ont été construits au 20e siècle.
Aujourd'hui, il sert de centre culturel municipal.