Maison Puis Usine De Poterie Laballe, Actuellement Musée De La Maison Du Potier Cox

La maison et son atelier forment un bâtiment unique qui regroupe habitation et production sur un seul niveau, ce qui est courant à Cox.
La maison est construite en brique crue avec un soubassement en pierre.
Les façades sont enduites sauf celle du sud, où les baies rectangulaires ont un encadrement en brique.
À l'intérieur, les pièces d'habitation ont des murs enduits tandis que les pièces de l'atelier ont des murs non enduits, révélant les maçonneries de moellons du mur est du chai et de la réserve, ainsi que les maçonneries en terre cuite disposées en arête de poisson à la base des murs communs au four et au séchoir.
La toiture est à trois pentes débordantes.
Le plan résulte d'un agrandissement : le chai a été ajouté à l'ouest et les pièces de la poterie proprement dite au sud, autour du noyau initial de l'habitation qui a doublé en largeur.
Toutes les pièces sont couvertes de planchers, à l'exception du chai et du four qui ont une charpente apparente. En 1841, le registre des augmentations et diminutions des propriétés bâties et non bâties indique la construction d'un bâtiment qui est aujourd'hui inclus dans la poterie, autrefois appelée Maison du sieur Laballe.
En 1865, Pierre Laballe fait une demande de création d'une usine de poterie.
Celle-ci cesse son activité en 1942 après la mort de Joseph Laballe, fils de Pierre Laballe.
En 1991, l'association Les terres vernissées de Cox restaure l'édifice qui avait été mis à disposition par le SIVOM du canton de Cadours, pour créer le musée de la Maison du potier.
Pour la restauration de l'édifice en musée, un évier appartenant à une autre maison de Cox a été réutilisé.