Maison Malbosc Auterive

Il y a deux bâtiments dans cette propriété, le corps de logis et la dépendance qui sont séparés par une cour avec un puits.
Le corps de logis est un bâtiment massif rectangulaire en briques, avec une partie de la façade sur cour en pans-de-bois hourdés de briques et mortier de terre.
Il y a un escalier en vis dans la tour dans-œuvre qui dessert les trois niveaux.
Le décrochement vertical dans la maçonnerie au milieu de la façade avant suggère que la maison est le résultat de la réunion de deux bâtiments.
Les derniers étages ont des croisées anciennes datables de la fin du 16e et du début du 17e siècles, tandis que les ouvertures des premiers et deuxièmes niveaux ont été repercées au 18e et au 19e siècle.
Il y a deux cheminées élégantes dans la salle du deuxième étage, tandis que les cheminées des étages inférieurs sont dissimulées derrière celles installées au 19e siècle.
La cour est accessible par une grande porte cochère et il y a une galerie couverte en bois reliant le 1er étage de la dépendance au logis.
Le sol de la cour est en calade et il y a un puits au centre. La maison Malbosc, située sur la rue Saint-Michel, occupe l'angle nord-ouest d'un ilot de la ville haute d'Auterive (quartier Saint-Paul), qui a été urbanisé à partir du XIIIe siècle.
Selon l'historien Casimir Barrière-Flavy, une partie de cet ilot aurait appartenu à la famille Ysalguier, puissante famille toulousaine et coseigneur d'Auterive, qui l'avait acheté aux dominicains de Toulouse en 1361.
En 1532, Jean et Guy Ysalguier vendent la propriété au roi de Navarre.
Elle a changé de propriétaires à plusieurs reprises au cours des XVIIe et XVIIIe siècles et appartenait avant la Révolution aux Rességuier, propriétaires du domaine voisin du Secourrieu (Cintegabelle).
Bien que des documents mentionnent une maison appartenant à la famille Ysalguier en 1458, sa localisation dans la cité n'est pas précisée, ce qui ne permet pas de relier cette maison à la maison Malbosc.
Le logis et sa dépendance conservent des éléments datables de la seconde moitié du XVIe siècle ou du début du XVIIe siècle (cheminées, baies à meneaux) ; l'analyse de dendrochronologie confirme cette datation.
Au fil des siècles, la maison a subi des aménagements successifs.