La Maison Forte De Apinac Apinac

Le domaine est constitué de deux cours distinctes séparées par l'aile ouest.
La cour principale, située à l'est, est bordée au nord par une galerie qui donne accès au donjon et au logis, et au sud par l'église paroissiale.
La cour des communs se trouve quant à elle à l'ouest, bordée au nord par le prolongement du logis.
Le grand jardin d'agrément est situé à l'est de l'enceinte du bourg.
Les murs sont construits en moellons assisés avec de larges angles en pierre de taille.
L'aile nord comprend un étage de soubassement à son extrémité ouest.
Le rez-de-chaussée du donjon présente les traces d'une voûte d'ogives, et celui-ci possédait au moins deux autres étages.
Le logis dispose de deux étages carrés et l'escalier en vis se trouve à la jonction du donjon et du logis. La seigneurie de Leignecq est mentionnée pour la première fois en 1282, mais à cette époque il n'y avait ni château ni maison forte.
En 1383, un castrum est construit par Pons de Saint-Priest, qui avait hérité de la seigneurie en 1347.
Cette maison forte est encore debout aujourd'hui.
Au cours du 16e siècle, l'aile nord est agrandie et des grandes baies sont ajoutées du côté extérieur, prolongeant la maison vers l'ouest.
Dans un aveu de 1674, la demeure est décrite comme une maison forte à deux tours avec un grand jardin.
En 1710, un incendie ravage les bâtiments, qui sont ensuite restaurés pour la famille Flachat d'Apinac, propriétaire depuis 1589.
En 1801, la maison forte est vendue à plusieurs acheteurs et divisée.
Au 19e siècle, elle subit de profondes modifications : le donjon est partiellement démoli et remplacé par une maison, l'aile ouest est en grande partie détruite lors de la construction de la nouvelle église, les cours sont transformées en rue et le grand escalier du 18e siècle est vendu.