La Grosse Forge Charenton-du-cher

La Grosse forge de Charenton était l'un des cinq sites qui constituaient l'établissement métallurgique de Meillant-Charenton, fondé vers 1590-1600.
Elle était l'une des trois affineries qui transformaient en fer la fonte des fourneaux de Meillant et Champange.
C'était le deuxième plus grand établissement métallurgique en Berry après Clavières.
Au cours de la seconde moitié du 18e siècle, l'entreprise a été modernisée par le duc de Béthune-Charost.
Elle a connu son apogée au cours de la première moitié du 19e siècle lorsque les forges de Meillant ont été intégrées à la grande société de Châtillon-Commentry.
Les forges de Meillant ont cessé de fonctionner en 1885 et celles de Charenton en 1845.
La Grosse forge de Charenton comprenait une forge et une fenderie au début du 19e siècle.
Des bâtiments tels qu'une longue écurie, une maison de maître de forges et une barre de logements ouvriers en U ont été construits de 1815 à 1825.
Les ateliers, constitués d'une affinerie et d'une fenderie, sont situés au bord de l'ancien étang.
La fenderie est la seule parmi la cinquantaine qui a existé en région Centre, a avoir conservé d'importants vestiges de son système hydraulique, en particulier ses deux coursiers maçonnés, partiellement voûtés.
Rien ne subsiste du haut-fourneau du bourg de Meillant.
Celui de Champange, très bien conservé, témoigne de l'évolution technique et architecturale de la métallurgie du fer dans la seconde moitié du 18e siècle.
La Petite forge de Charenton a été remplacée par un grand moulin et il ne reste que des logements ouvriers très remaniés de la forge de Boutillon.