La Basilique Notre Dame à Gray (70) Gray

L'église de la ville de Gray a été mentionnée pour la première fois en 1227.
La première église était située dans le village de Gray, qui était la ville principale au début du Moyen Âge.
Cependant, elle a été détruite en 1477 pendant les guerres de Louis XI.
La construction d'une nouvelle église a commencé dès l'année suivante, avec la pose de la première pierre en 1478.
Le chœur a été achevé en 1508, et les fondements des piliers du transept ont été jetés en 1509, avec une inscription et une date gravées sur l'un d'entre eux.
Les travaux ont été dirigés par Mathieu le Grand en 1513 et 1514, tandis que Philippe Lenfant travaillait sur la nef en 1523.
Le voûtement de la nef, réalisé par Antoine Le Rupt, a commencé en 1527 et s'est achevé en 1531.
La façade occidentale a été achevée en 1532 par Le Rupt et Pierre Arnoux.
En 1548, la nef a été couverte d'un toit, et le clocher a été terminé en 1559, avec une flèche couverte en fer blanc.
La tour d'escalier hors-œuvre sur la façade sud porte la date 1571.
Tout au long de la construction de l'édifice, des chapelles ont été fondées par des riches bourgeois de la ville, notamment la chapelle Saint-Léonard en 1482, Saint-Antoine en 1487, Saint-Pierre et Saint-Michel en 1492, Saint-Eloi en 1500, Boutechoux en 1517, Saint-Jean l'Évangéliste en 1518, la chapelle des fonds baptismaux en 1533 et la chapelle Marmier en 1553.
En 1610, le clocher a été détruit par un incendie, puis reconstruit entre 1611 et 1613 par Pierre Poivre.
La tribune occidentale a été achevée en 1723 par Claude Vaugien, mais en 1725, le clocher a été à nouveau détruit par une tempête.
Il a été reconstruit entre 1729 et 1733 par Pierre Simon Sauvaget.
En 1847, Victor Baille a restauré les baies de l'édifice, tandis qu'en 1857, il a élaboré un projet pour achever la façade occidentale.
Le projet final, adopté en 1859, consistait en un porche voûté d'ogives ouvert sur la place par trois baies en arc brisé.
Les travaux ont été échelonnés entre 1860 et 1863, avec les maçonneries confiées à l'entrepreneur Jouchoux et les sculptures réalisées par Constant Grandgirard.
En 1940, le clocher a été à nouveau détruit par un obus allemand, ainsi qu'une partie des toitures.
Il a été reconstruit à l'identique en 1950 par l'architecte des Monuments historiques Marcel Texier, qui a remplacé le zinc en couverture par des tavaillons en châtaignier.