Fort de Sennecey 21800 Sennecey-lès-Dijon
Après la guerre de 1870, l'annexion de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine a enlevé à la France la barrière naturelle des Vosges.
Pour remédier à cette situation, le général Séré de
Rivières a proposé la constitution d'un rideau défensif qui a été adopté par le gouvernement Thiers en 1873.
Ce rideau défensif était constitué de 166 forts, 43 petits ouvrages et 250 batteries, construits entre 1874 et 1914.
Les forts étaient composés d'un bâtiment ou casernement avec plusieurs salles couvertes de voûtes en canonnière plein-cintre, entouré de fossés secs et flanqué de caponnières.
Ils avaient une autonomie de trois mois grâce à des magasins de vivres et de poudre, des puits et des citernes.
À Dijon, une ceinture de six forts, un réduit et une redoute ont été construits pour verrouiller le passage vers Paris et contrôler le massif du Morvan.
Bien que ces forts n'aient jamais servi à la défense, ils ont été utilisés comme magasins de vivres et de munitions ou comme lieux de détention pour les prisonniers allemands.
Le gouvernement Thiers a adopté la constitution d'un rideau défensif proposé par le général Séré de Rivières.
Les forts étaient construits pour servir de deuxième ligne de défense, regrouper et approvisionner les armées du front. Ils avaient une autonomie de trois mois grâce à des magasins de vivres et de poudre, des puits et de