Château De Cormes Saint-cyr-en-val

Il s'agit d'un bâtiment à un étage avec un rez-de-chaussée, orienté d'est en ouest et doté de hauts combles éclairés par des lucarnes en pierre sur chaque façade.
Les combles sont soutenus par une charpente ancienne avec des fermes maîtresses et des pannes.
Une douve hémi-circulaire entoure l'ancien plan féodal qui est marqué par les bases de deux tours rondes sur la façade est.
Cette dernière est décorée de cinq pilastres plats et saillants, typiques de la Renaissance, qui montent jusqu'à l'entablement et sont couronnés de chapiteaux corinthiens.
Deux bandeaux saillants ornés de losanges coupent la façade horizontalement et séparent les étages.
Les portes ont un linteau en plein cintre et sont surmontées d'un fronton triangulaire.
À l'arrière du bâtiment, une terrasse couverte a été ajoutée au début du XXe siècle.
Les neuf ouvertures gothiques en plein cintre proviennent de la démolition de l'Hôtel-Dieu d'Orléans.
Deux pavillons de dépendances et deux tours basses carrées sont disposés symétriquement de part et d'autre de l'allée d'arrivée. Le château de Cormes est mentionné pour la première fois en 1275.
Pendant la guerre de Cent Ans, il a été démantelé.
Plus tard, il a été vendu à plusieurs propriétaires successifs tels que Jean Barat, Philippe Grossetête Vicomte d'Orléans, Nicolas Grossetête et son fils Pierre.
En 1436, Pierre a résisté aux représentants de l'autorité royale jusqu'à ce qu'il soit contraint de vendre le château pour une dette de trente-deux écus.
En 1448, Pierre de Fonteuil est devenu seigneur de Cormes, suivi par plusieurs autres propriétaires tels que Jean de Bar, Robert de Caumont et Etienne de Foville.
Les Briçonnet ont ensuite acquis le château et ont démoli les restes de l'ancien château fort pour construire le château actuel au début de la Renaissance.
En 1784, le château est devenu la propriété de Monsieur de Montaudoin, puis a été transmis aux de Tristan par mariage un peu plus d'un siècle plus tard.