1 place harrismendi 64210 Arbonne
Au Pays Basque, il existe plusieurs petites maisons appelées benoiteries qui abritaient les andere seroras (femmes dévouées à l'église).
La fonction principale de ces femmes était de
s'occuper de l'entretien de l'église du village, notamment en faisant le ménage, en décorant l'intérieur, en entretenant le linge et les objets liturgiques.
Elles étaient également responsables de sonner la cloche pour appeler les fidèles à la messe et pour éloigner les orages et la grêle par leurs prières et la sonnerie des cloches.
Les andere seroras étaient logées gratuitement dans des bâtiments concédés par la commune, situés le plus près possible de l'église et du cimetière.
L'un de ces bâtiments, construit à proximité de l'église, a été utilisé comme logement pour une benoîte jusqu'au début du 20ème siècle, puis comme logement familial jusqu'en 1962, avant d'être abandonné.
Cette maison compte deux niveaux avec un grenier de faible hauteur et un petit appentis au nord.
Elle est en pierre enduite au nord, sud et ouest et en poutres et pan de bois avec remplissages en briques à partir de l'étage du pignon est.
Le grenier est accessible par une échelle en bois à partir de la grande pièce de l'étage.
Il est constitué d'ouvertures pigeonnières triangulaires (obstruées) et d'une charpente en bois et couverture en tuiles canal.
Une petite cour fermée par une murette basse sur la façade est et une venelle côté presbytère complètent l'emprise foncière.
La fonction principale des 'andere seroras' était de s'occuper de l'entretien de l'église du village, notamment en faisant le ménage, en décorant l'intérieur, en entretenant le linge et les objets liturgiques.
L'instrument essentiel de la fonction de la benoîte était la cloche qu'elle était la seule à tirer. C'est elle qui, par ses prières et la sonnerie des cloches, écarterait l'orage et la grêle.