Amphithéâtre, Arènes Arles

L'amphithéâtre se situe à l'est de la ville romaine et a une forme ellipsoïdale mesurant 136 mètres sur l'axe principal et 107 mètres sur l'axe secondaire.
Il est composé de deux niveaux, chacun avec 60 arcades en plein cintre de tailles différentes.
Les arcades du rez-de-chaussée sont ornées de pilastres doriques et d'un entablement nu, tandis que celles du deuxième niveau sont décorées de demi-colonnes engagées de style corinthien.
Trois tours de styles différents ont été ajoutées lors de la transformation de l'édifice en cité fortifiée, situées au nord, à l'est et à l'ouest.
Les arcades délimitent un espace entouré d'un déambulatoire et des couloirs et escaliers rayonnants permettent d'accéder aux différentes sections de gradins.
Les gradins les plus hauts ont été remplacés par des structures métalliques.
La cavea est soutenue par trois niveaux de galeries concentriques interrompues par des passages menant aux vomitoires.
Des locaux annexes comme une salle de presse et un restaurant se trouvent dans les galeries situées au niveau de la piste, tandis que le toril, divisé en neuf cases avec une case de tri, est situé dans la partie sud.
Une chapelle et une infirmerie équipée d'un bloc opératoire se trouvent dans la galerie rayonnante nord et les travées concentriques qui la coupent.
L'entrée sud est adjacente au local d'équarrissage. Construit au 1er siècle de notre ère, l'amphithéâtre d'Arles était autrefois une petite cité fortifiée avec plus de 200 habitations, des églises et des tours.
Les courses taurines se déroulaient sur des places ou dans des enclos improvisés car l'amphithéâtre avait été peu à peu transformé depuis la fin de l'empire romain.
En 1825, le dégagement de l'amphithéâtre a permis de redécouvrir les vestiges antiques qui sont devenus un lieu de spectacle.
À partir de 1837, l'amphithéâtre a été investi par les organisateurs de courses de quadrille et de corridas et utilisé comme arènes.
Depuis lors, il a été régulièrement restauré et entretenu, avec la construction d'un toril en 1993.
La dynastie des Pouly, manadiers, razeteurs et matadors s'y est illustrée à partir de 1874.