Eglise St Christophe Saint-christophe

Perchée sur la colline dominant le village et la vallée de la Grosne, cette église vous accueille dans un cadre modeste mais reposant.L'abside en cul de four, partie la plus ancienne de cet édifice remonte au X° siècle, le chevet surmonté d'un clocher couvert de pierres plates (lauzes) et la nef, vraissemblablement postérieurs, dateraient de la fin du XI°.Cette église qui dépendait du diocèse d'Autun, fut protégée pendant de longs siècles par les moines de Cluny.En 1830, l'église ayant subi des dégradations, il fut décidé de la remettre en état et de l'agrandir pour contenir une population croissante, en y ajoutant deux nefs latérales et en supportant la charpente par de solides piliers.
En raison de ce nécessaire élargissement, le cimetière entourant l'église a du être déplacé.
Depuis 1963, l'intérieur est illuminé par dix vitraux, création de Luc Barbier, oeuvre complétée en 1988 par les trois vitraux de l'abside et la rosace de l'oeil de boeuf qui date de 1688.A découvrir également : les statues de la Vierge à l'enfant en bois du XVII° et celle de St Etienne en pierre du XV° sont classées monuments historiques.
A remarquer aussi le Christ en bois sculpté et sa poutre de gloire du XVII°/XVIII°, inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques.Les peintures murales : ces fresques sont datées de la fin du XV° siècle.
Dans le cul de four, le Christ a été représenté en majesté portant la couronne d'épines, il est entouré des symboles des quatre évangélistes (Marc et Luc restant les seuls visibles).Dans l'embrasure de la baie axiale a été peinte l'annonciation : à gauche, l'archange Gabriel est bien conservé : son index symbolise l'annonce faite à Marie, à droite, Marie écoute et de sa main largement ouverte manifeste son acceptation.sous le cul de four, un décor ornemental composé de damiers a été exécuté au pochoir.
Ces peintures sont inscrites à l'inventaire des Monuments Historiques.Le chemin de croix de Robert Darnas, artiste lyonnais renommé, est une oeuvre moderne et originale (1961).