Cour des Hospices de Beaune, Rue de l'Hôtel-Dieu 21200 Beaune France Beaune
Gluck a composé Orphée et Eurydice en français pour ténor en 1774, sur demande de la Dauphine Marie-Antoinette pour l'Académie Royale de Musique de Paris. Cette œuvre, douze ans après son Orfeo en italien à Vienne en 1762, comporte de nouvelles pages telles que l'ariette d'Orphée "L’Espoir renaît dans mon âme" et l'air d'Eurydice "Cet asile aimable et tranquille". Les ballets ont été développés pour plaire au public français, et le succès de l'œuvre fut grandiose. Les airs d'Eurydice comme "Fortune ennemie" et d'Orphée comme "Objet de mon amour" et "Laissez-vous toucher par mes pleurs", ainsi que le célèbre "J’ai perdu mon Eurydice", ont été particulièrement appréciés. Voltaire était enthousiaste, tandis que Julie de Lespinasse exprimait son admiration en disant : "Cette musique me rend folle. Elle m’entraîne, je ne peux manquer un jour...".
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