Usine De Fabrication Des Métaux (haut Fourneau, Usine à Zinc) Dite Usine à Fer Carrière, Puis Usine Des Mines Des Malines Saint-laurent-le-minier

Le site industriel est accessible par une voie privée.
Seuls les murs de l'usine d'origine sont encore présents, tandis que de l'usine à zinc, il ne reste qu'un hangar utilisé pour stocker des véhicules et une maison sur la rive droite.
Deux fours à grillage se trouvent sur la rive gauche.
La surface totale des bâtiments est de 350 mètres carrés. En 1857, Emile Carrière, Adolphe Massebiau et Cie ont obtenu l'autorisation de construire une usine à fer comprenant un four à grillage pour le minerai sulfuré, un haut fourneau à charbon de bois et sa machine soufflante hydraulique, ainsi qu'un four à réverbère sur un terrain du marquis Lavalette de Juigné.
Cependant, faute de moyens, ils ont cédé leur projet la même année à la société Henri Dubuis et Cie, également connue sous le nom de Haut Fourneau de Saint-Laurent.
Malheureusement, l'usine n'a jamais pu être mise en production normale et a été arrêtée en 1859.
En 1874, la Société des Mines de Zinc a repris l'usine et a construit deux fours à grillage en rive gauche et trois fours à réverbère pour le zinc à la place du haut fourneau.
Divers autres bâtiments ont également été construits, tels que des bureaux, des hangars, un logement pour le surveillant, un laboratoire, une voie ferrée particulière pour la liaison avec la laverie située au pont de la Meuse à 500 m en amont (1900), ainsi qu'une centrale électrique mixte (hydraulique et thermique) à 400 m en aval en 1909.
Cependant, les fours ont été arrêtés vers 1950 après la construction des nouveaux ateliers des malines et les parties industrielles ont été démolies.
Au fil des années, l'usine a changé de propriétaires, devenant successivement La Vieille Montagne (1885), Jules Bonnaud (1890), S.A.
des Mines des Malines (1900) et S.A.
Pennaroya vers 1965.