Usine De Bonneterie (fabrique De Tapis De Soie) Soulas, Puis Bertrand-boulla Marguerittes

Il s'agit d'un type de logement fourni par l'employeur, caractérisé par une structure bien organisée avec un seul étage carré et un toit en pente pavillonnaire avec des mansardes, couvert en ardoises. Il s'agit d'une fabrique de tapis de soie dont le premier bâtiment a été construit en 1837 par Roux aîné, un négociant à Nîmes, et dirigé par Ernest Soulas.
En 1866, Isaïe Vidal-Naquet (de Nîmes) achète la fabrique et y ajoute un atelier pour les tondeuses, une teinturerie, un nouvel étendage et une deuxième machine à vapeur.
En 1883, Alphonse Pradal achète la fabrique et la transforme en maison et bâtiments agricoles jusqu'en 1940, date à laquelle elle cesse définitivement son activité.
Elle est ensuite transformée en maison.
Un deuxième bâtiment perpendiculaire à la rue est construit en 1853 par A.
Maury, un autre négociant de Nîmes, racheté vers 1870 par E.
Soulas.
En 1882, François Bertrand époux Boulla (de Nîmes) achète ce deuxième bâtiment et le transforme avant la fin du siècle en bonneterie.
En 1925, Albert Lévy à Saint-Etienne rachète la bonneterie.
En 1940, un incendie se produit et l'atelier de bonneterie Rouvière est transféré dans le premier bâtiment, qui est alors restauré en magasin de produits chimiques agricoles et en maison.
En 1866, une chaudière cylindrique Imbert de 8,517 m³ et 5 atmosphères, destinée à la teinturerie, est installée par A.
Soulas et Maury, les fabricants de tapis.