Moulin à Huile, Ferme Oberhoffen-lès-wissembourg

Le logis est constitué de deux parties : une partie inférieure en maçonnerie qui abrite le moulin à huile, légèrement enterrée, et un rez-de-chaussée surélevé en pan de bois.
Dans la partie inférieure, on trouve deux portes, l'une en plein cintre à droite et l'autre datée de 1815 à gauche, de part et d'autre d'un perron refait.
Le moulin-édicule ancien est toujours en place avec son engrenage, sa meule fixe horizontale et ses deux meules verticales en grès.
À l'arrière, il y a un four à pain qui surplombe la cuisine.
Le toit est à demi-croupes et à versants brisés, il possède des lucarnes modernes.
Les dépendances, situées sur trois côtés de la cour, sont en pan de bois soigné avec un rez-de-chaussée en grande partie en grès.
Dans la cour, devant les étables, se trouvent un puits avec un balancier en bois moderne et une auge abreuvoir. Il semble que cet ancien moulin à huile ait également été la plus grande ferme du village, d'après les dépendances conservées.
Le logement au-dessus du moulin a probablement été reconstruit ou réaménagé en 1815 pour Philippe Rohe, dont le nom abrégé PH.
RO.
apparaît avec cette date sur la porte d'entrée du moulin.
Le bâtiment en retour, qui comprend une cave haute, une grange et une petite remise ouverte, date au moins en partie de 1764 (la date et les initiales B.N.R.
sont inscrites sur la porte de la cave).
Il a été réaménagé en 1813 (date inscrite sur la sablière de la remise avec les noms Philipp Rohe et Dorothea Rohe) et agrandi vers l'arrière, peut-être à la même époque.
Les autres bâtiments datent probablement également du 19e siècle.
L'un d'eux abritait une distillerie, un autre un hangar (transformé en cuisine d'été), et un autre encore des étables, une aire de fourrage (qui sert maintenant d'atelier), des porcheries (dont une est toujours utilisée), surmontées de fenils et de chambres.
L'entrée actuelle de la cour est moderne.