Parc Des Ruines Du ChÂteau De Kintzheim Kintzheim

92 rue de la Liberté 67600 Kintzheim

Présentation : Parc Des Ruines Du ChÂteau De Kintzheim

Le parc des ruines du château de Kintzheim s'unit avec le vallon où il est situé, l'un et l'autre ne formant qu'un seul ensemble sur un axe qui va du manoir construit dans la partie basse du parc

à la ruine romantique située sur son promontoire naturel, à l'autre extrémité.

L'effet de perspective est recherché, par préférence à la sécheresse de la précision. La perspective du futur jardin s'ordonne autour de l'axe de 600 mètres de long directement dans l'axe du vallon surplombé par les ruines. La variété des espèces plantées en 1807 ou replantées depuis, contribue à donner du mouvement au cadre général du jardin, et du jeu à son effet vertical. Le style et l'emplacement du manoir eux-mêmes ne doivent rien au hasard. Ils obéissent à deux considérations essentielles : une perspective agréable et un mouvement de terrain doux, l'un facilitant les promenades et l'autre présentant un tableau qui plaise et qui récrée le regard.

Informations utiles

Thème
A l'anglaise
Histoire
Vers 1802, le futur baron d’Empire Mathieu de Faviers achète un ancien domaine féodal en contrebas duquel il fait construire un manoir de style directoire. La famille de G. M. de Fabvier avait pour contemporaine et eut pour alliée celle du Ministre des Finances Jean-Georges Humann, dont les descendants sont aujourd’hui encore attachés à la sauvegarde du château.
Le parc a été créé de 1803 à 1807 pour servir d’écrin à une ruine des Vosges qui en constitue la fabrique monumentale. L’ancien Burg gothique situé sur la hauteur participe aux perspectives ménagées depuis la nouvelle demeure, par-delà le parcours romantique du parc arboré.
Une perspective ménagée dans la végétation relie les ruines du château de Kintzheim à la demeure Directoire situé en contrebas. Ce « jardin tableau » dessiné en 1807 est directement inspiré des tableaux en vogue à l’époque : Nicolas Poussin, Claude Gelée dit « Le Lorrain » et plus tard Hubert Robert. Le caractère remarquable de cet ensemble
A voir
Arbres remarquables, L’inventaire réalisé en 2005 a permis de recenser cent vingt deux arbres, qui se repartissent de la façon suivante pour les principales essences :
8 Hêtres (FAGUS sylvatica) dont 6 à feuillage pourpre
13 Erables (ACER sp.) dont 8 ont plus de 100 ans
7 Chênes dont 6 ont plus de 130 ans
7 Marronniers tous de plus de 130 ans
17 Tilleuls, 3 Frênes (FRAXINUS excelsior)
6 Ifs (TAXUS baccata)
1 Micocoulier (CELTIS australis) de plus de 190 ans
12 Châtaigniers (CASTANEA sativa)
3 Noyers noirs (JUGLANS nigra)
1 Alisier torminal (SORBUS torminalis) de plus de 130 ans
1 Charme (CARPINUS betulus) de plus de 100 ans
8 Platanes (PLATANUS acerifolia) dont 1 de plus de 130 ans
2 Peupliers noirs (POPULUS nigra italica) dont 1 de 190 ans
1 Virgilier (CLADASTRIS lutea) de plus de 190 ans
5 Sapins de Douglas (PSEUDOSTUGA douglasii)
3 Lybocèdres (CALOCEDRUS decurens) de plus de 190 ans
4 Cryptomères (CRYPTOMERIA japonica) dont 3 ont de plus 100 ans
3 Pins noirs (PINUS laricio nigra) de plus 100 ans
3 Pins de Lord Weimouth (PINUS strobus)
1 Pin sylvestre (PINUS sylvestris)
2 Cyprès chauve (TAXODIUM distychum) de plus de 100 ans dont 1 de 190 ans
Ouverture
Toute l'année sur rendez-vous par demande écrite
Ouvert pour Rendez-vous aux jardins et les Journées du Patrimoine
Tarifs
Gratuit
Visite
Visites libres, Uniquement sur rendez-vous
01h00

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