Parc Botanique Du ChÂteau D'ouge Ouge

ouvert sur la campagne, les pâtures et les arrières-plans du paysage forestier caractéristique de la région. Le parc botanique a été planté, pour l’essentiel à partir de 1980, de nombreuses essences de grand développement (220 arbres « de haut-jet », répartis en 78 espèces). Ces arbres peuvent être encore considérés comme juvéniles, mais d’ores et déjà, ce parc commence à prendre forme (plus de 2 hectares de pelouses entretenues). Ont été plantés également dans le parc environ 1 600 arbustes, répartis en 90 espèces. Les vieux arbres existants avant l’aménagement du parc ont été conservés (frênes, noyers, merisiers à grappes…). Un petit jardin renaissance a été aménagé dans la cour d’honneur, en 1997. La cour des écuries a été aménagée entre 2000 et 2003, et complétée par la construction d’un pigeonnier et d’une cuverie. Le parc est complété également par un verger, ainsi qu’un potager.

En complément du descriptif ci-dessus, il nous faut mentionner les aménagements actuellement en projet :
- Un grand bassin, un parterre de topiaires d’inspiration XVIIème siècle sont prévus coté sud du château. Ce bassin et sa fontaine seront fermés à leur extrémité par un théâtre de verdure.
- Les mares existantes seront réhabilitées, et leurs abords aménagés en jardin de milieu humide.
Très soucieux de la qualité de l’environnement et du respect dû à la nature, il nous faut préciser que le parc, s’il l’est déjà en grande partie, sera de plus en plus géré selon les principes de l’agriculture biologique : économie de l’eau, et gestion des contraintes d’entretien ; gestion de la matière organique issue des écuries et des travaux de taille et transformation en compost ; lutte intégrée contre les « ravageurs » éventuels, diversité floristique, et faunistique ; etc… Ces efforts devraient contribuer par l’exemple à un travail pédagogique en direction des visiteurs. D’autant plus que ceux-ci sont très souvent demandeurs en matière de solutions alternatives respectueuses de l’environnement. L’intérêt de la propriété est aussi son caractère vivant (pigeonnier en activité, écuries, basse-cour : ce qui est rare…).