17 rue Sainte-Anne 21000 Dijon
En 1623, les cisterciennes de l'Abbaye de Notre-Dame de Tart arrivent à Dijon et achèvent la construction de leur monastère en 1767. Elles demandent à un frère de l'Oratoire, Louis Trestournel, d'établir les plans de leur église. L'édifice achevé en 1709, est placé sous le vocable de l'Assomption de la Vierge et de saint Etienne Harding dont le portrait, avec celui de saint Bernard, orne le portail. A la Révolution, l'église devient temple des Théophilanthropes puis dépôt d'oeuvres d'art. Les moniales quittent le monastère en 1792 et les bâtiments sont alors occupés par une caserne puis affectés à un hospice en 1803. Dès 1870, le fondateur du musée, Maurice Perrin de Puycousin, démarre ses collectes dans le Tournugeois, la Bresse et le Mâconnais. En 1935, une collection de 1914 objets est donnée à la Ville de Dijon "en vue de créer un musée d'ethnographie régionale", il sera inauguré en 1938. A la mort de Perrin de Puycousin, en 1949, le musée est rattaché au Musée des Beaux-Arts de Dijon. Devant l'état de détérioration des collections, le musée Perrin de Puycousin ferme en 1970. En 1980, le cloître est affecté au Musée de la Vie Bourguignonne Perrin de Puycousin. Fermée pour travaux en 1991, la galerie ouvre en 1992 avec une nouvelle signalétique signée Catherine Aymard : guider le regard du visiteur en donnant à voir les mots et les gestes des objets au quotidien. Les années 1994 et 1995 voient s'ouvrir le premier et le second étage du Musée de la Vie Bourguignonne Perrin de Puycousin