Usine De Passementerie Gaitas ; Puis Teinturerie Leclerc ; Puis Usine De Fibres Artificielles Et Synthétiques Sté Française Des Crins Artificiels, Puis Usine De La Viscose, Puis Usine Spontex Beauvais

Il s'agit d'un bâtiment de deux étages, construit en bois et torchis.
Le toit est en tuile plate et a une forme de croupe brisée.
Il y a un portail en pierre de taille avec un motif sculpté à l'entrée.
À l'intérieur, il y a une cheminée sarrazine, un château d'eau en béton armé et un bassin de décantation également en béton armé.
Il y a également une filature en brique et tuile mécanique, avec une couverture en verre et des sheds. En 1823, Joseph Gaitas, également connu sous le nom de Morin, a établi une entreprise de passementerie dans une ancienne blanchisserie à Saint-Just-des-Marais.
Il a construit deux grands bâtiments en bois et torchis reliés par un portail monumental qui ne laissait rien présager de l'activité industrielle se déroulant à l'intérieur.
Entre 1870 et 1893, l'usine s'est agrandie avec la construction de bâtiments au nord du site, mais ceux-ci ont été détruits.
Elle est alors devenue la propriété de Leclerc, qui y a exploité une usine de teinturerie équipée de 12 bacs à teinture.
En 1910, l'usine a changé d'activité pour devenir une usine de crins artificiels.
Un atelier spécial a été construit pour le traitement du bois par la soude et de nouveaux bâtiments ont été ajoutés au site.
En 1919, un incendie a détruit la plupart des bâtiments et l'usine a été reconstruite selon un nouveau plan, occupant une superficie plus importante et comprenant des ateliers de fabrication.
Le cours d'eau a été déplacé et une cheminée de 80 mètres de haut a été construite en 1925, mais elle a été détruite.
Les bombardements de 1941 ont détruit une partie des ateliers de moulinage et de flottage.
Actuellement, la plupart des bâtiments d'origine ont été détruits, à l'exception de l'ancien atelier de passementerie.
L'usine est toujours en activité et est occupée par les usines Spontex et Novacel.
En 1846, une chaudière à deux bouilleurs a été construite, mais elle a été détruite.
En 1910, un moteur à gaz pauvre a été installé, mais il a également été détruit.
En 1916, une machine à vapeur a été ajoutée, mais elle a également été détruite.
Le nombre d'ouvriers a varié au fil des ans, atteignant un maximum de 614 en 1939.
En 1855, il y avait 400 ouvriers, tandis qu'en 1893, il n'y en avait plus que 150.