Chapelle Impériale Biarritz

En 1863, la construction de la chapelle du domaine impérial de Biarritz a été entreprise pour célébrer les victoires des armées françaises au Mexique.
L'architecte Emile Boeswillwald a été chargé de la réalisation de l'édifice, tandis que le décor intérieur a été confié à Alexandre Denuelle.
La peinture du cul de four a été exécutée par Steinheil, qui a également fourni les cartons des vitraux réalisés par Coffetier.
L'orfèvrerie a été réalisée par Chertier, un orfèvre parisien, et les cloches ont été fondues par Dutot et Gérome à Vincennes.
En 1881, la chapelle a été vendue à la Banque parisienne par l'impératrice.
La chapelle se compose d'une nef unique avec un porche à l'avant et une abside semi-circulaire à l'arrière, reliée à la sacristie à l'est.
La construction est en briques peintes et vernies, avec des éléments en pierre réservés aux parties les plus importantes de l'architecture.
Des bandes de céramique de Sèvres ornent les murs de la nef et de l'abside, tandis que l'ornementation intérieure est inspirée de l'art byzantin et mauresque.
Les murs sont revêtus d'azulejos fabriqués à Sèvres, tandis que la charpente et le plafond sont peints en rouge, blanc, bleu et or.
Dans l'abside, on peut voir Notre-Dame de Guadalupe sur un croissant de lune porté par un ange, dans une mandorle de guirlande de fleurs.
Les vitraux sont composés de motifs géométriques à partir de motifs végétaux.