Patinage Artistique : Les Coulisses De La Coupe Internationale De Nice

PATINAGE ARTISTIQUE :  Les coulisses de la Coupe Internationale de Nice

Date importante dans le calendrier de la FFSG, la Coupe Internationale de Nice a une saveur toute particulière cette année. A quelques mois des championnats du Monde qui se dérouleront ici même, la pression monte et beaucoup d'enjeux opèrent en sous-marin... Gralon a eu accès aux coulisses d'une belle compétition.

Une compétition fidèle à la politique sportive de Nice

Nice est connu dans le monde entier, tout le monde le sait. Mais ce que l'on oublie de mentionner c'est que Nice ne se résume pas à sa célèbre promenade des Anglais, au Negresco et à son Cours Saleya.

Nice a également excellente réputation en matière de résultats et d'équipements sportifs. L'événementiel, même sportif, apporte beaucoup à la Ville, tant en matière de retombées financières que dans l'engouement général des ses habitants et de ses touristes. Michel Genteley, vice-président du championnat du Monde de patinage à Nice en 2012, nous explique qu'elle est la recette miracle : "Nous avons la chance d'avoir un député-maire très impliqué dans le sport. Ancien sportif lui-même, il a créé une véritable politique sportive à Nice. En ouvrant des installations sportives pendants les vacances scolaires, en prenant en charge le financement des certaines licences sportives, Christian Estrosi a diffusé les valeurs sportives, des valeurs que l'on retrouve dans cette compétition de patinage."



Par ces mots, entendez la vocation d'éducation qu'il y a dans le sport. Des échanges autour de l'esprit d'équipe, la solidarité, le respect, ont permis de renouer le dialogue entre les dirigeants, les entraineurs et les sportifs. Et Christian Estrosi voit loin : "Je me suis engagé à ce que Nice, terre de sport, puisse aussi accueillir des événements sportifs de haut niveau, nationaux, européens et internationaux. C’est dans ce contexte que s’inscrit la construction du futur Olympic Nice Stadium."

Entraineur/patineur : une relation à part

L'entraineur le plus connu côté français est sans conteste Annick Dumont. Mais on doit aussi avouer qu'elle est davantage reconnu pour son travail de consultante pour France Télévision et ses coup de gueule contre les juges, que pour avoir porté des patineurs sur la plus haute marche du podium...
Présente également à la Coupe Internationale de Nice, Abnnick Dumont nous a montré une autre facette de sa personnalité : le rôle de la deuxième maman... "Il est où Romain? Qu'est-ce qu'il fait?" Et des questions comme ça, il lui en vient toutes les 3minutes. Très soucieuse du bien être de son actuel poulain, Romain Ponsart, elle le coach, le soutient, le raisonne et le surprotège aussi un peu... Et quand le président ose une remarque sur le programme libre, c'est elle qui répond: "J'aimerai déjà que l'on fasse les 2 programmes sans faute. On vient déjà de mettre un quadra, ça suffit. On ne peut pas monter les marches 10 par 10!" Et TOC!



Mais en fait, il n'y a pas de règles fixes, chaque binôme entraineur/patineur est différent. Il y a ceux qui forcent les sportifs à répéter jusqu'à la dernière seconde avant de monter sur la glace. Il a y ceux qui suivent l'évolution de leur protégé le long de la barrière pendant toute la durée du programme et il y a ceux qui gardent des distances, un mot d'encouragement, et c'est tout.

Les couples : une discipline compliquée

Et il reste une catégorie : ceux qui prônent l'échange et en l’occurrence, l'échange avec le président par exemple.

Au sujet du programme libre du couple Daria Popova et Bruno Massot :
Didier Gailhaguet : Beau programme, mais vous mettez pour l'instant trop de difficultés! Faites plus simple mais mieux exécuté!
Bruno : Vous avez raison. Merci pour vos encouragements...
(Plus tard)
Didier Gailhaguet : Il la lance trop haut. Fais lui travailler une hyperbole plus longue mais moins haute.
Entraineur : Le programme est un peu trop technique par rapport à leur niveau réel. Daria veut aller trop vite.
Didier Gailhaguet : Commence par lui faire perdre du poids. Elle trouvera mieux son centre de gravité et elle sautera mieux, tu verras...

Le sport... un monde impitoyable... Mais objectivement, la remarque est loin d'être déplacée. On doit garder à l'esprit que l'épreuve de couple est terriblement difficile et dangereuse. C'est la partenaire qui prend tous les risques et à tout moment, elle peut se faire vraiment très mal. Garder la ligne et trouver la parfaite osmose entre la différence de gabarit entre l'homme et la femme fait entièrement parti de la construction d'une bon binôme. Didier Gailhaguet explique : "Lors des entraînements, les couples vont trop vite sur la glace. Ils ne travaillent pas assez au sol. La formation des couples n'est pas optimale et du coup, ils arrivent en compétition sans avoir suffisamment d'expérience."

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