Temps De Parole Des Candidats : Le Contrôle Du Csa

Temps de parole des candidats : le contrôle du CSA

Lors de la campagne électorale, le temps de parole des candidats déclarés ou présumés à l’élection présidentielle est décompté par le CSA. Nous vous proposons de découvrir en quoi consiste ce contrôle effectué par le Conseil supérieur de l'audiovisuel.

Un décompte à partir du 1er janvier

Le temps de parole des candidats à la présidentielle 2012 dans les médias est décompté par le CSA depuis le 1er janvier, soit un mois plus tard qu’en 2007.

Le CSA est en effet chargé de veiller à l’équité du temps de parole et du temps d’antenne des candidats déclarés ou présumés à l’élection présidentielle et de leurs soutiens.

A noter : ce dispositif restera en place jusqu’au 6 mai 2012 ; il est assuré, dans les locaux du CSA, par des étudiants qui décomptent les interventions des candidats et de leurs soutiens à la télévision et à la radio.

Le fonctionnement du décompte

Le contrôle du temps de parole des candidats par le CSA doit assurer à la fois l’équité et l’égalité entre les candidats, ce qui n’est pas la même chose :
• l’équité est établie en fonction de la représentativité du candidat et de son parti lors des dernières élections et de sa place dans les sondages
• l’égalité est mesurée de façon purement arithmétique en comptant le temps de parole de chacun.

Entre le 1er janvier 2012 et le 19 mars, les chaînes et les radios devront veiller au respect de l'équité du temps de parole et du temps d'antenne des candidats déclarés et présumés à l'élection présidentielle.

A partir du 20 mars 2012, les médias devront respecter l’équité du temps d’antenne et l’égalité du temps de parole des candidats habilités (c’est-à-dire de ceux qui auront obtenu les 500 signatures nécessaires).
Enfin, du 9 avril au 6 mai, les chaînes et les radios devront respecter l’égalité entre tous les candidats.

Toutes les émissions sont soumises au contrôle du CSA : les JT, les émissions politiques et les magazines d’information, mais aussi les divertissements et les talk-shows.

Par ailleurs, le Conseil supérieur de l'audiovisuel décompte à la fois les déclarations des candidats et celles de toute personne intervenant pour les soutenir ou les critiquer, y compris les humoristes.

A noter : en cas de non respect de ces règles par les différents médias, le CSA dispose d’un ensemble de sanctions : mise en garde, mise en demeure, amende et même lecture d’un communiqué à l’antenne ou retrait d’autorisation d’émettre.

Le cas du président sortant

De même que ses prédécesseurs François Mitterrand et Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy dispose d’un certain délai avant de se déclarer officiellement candidat. Il peut le faire jusqu’au 16 mars 2012.

Entre temps, il n’est pas "favorisé" par rapport aux autres candidats car il est considéré par le CSA comme un candidat présumé. Il est donc soumis comme les autres au décompte de son temps de parole depuis le 1er janvier.

Plus précisément, les propos du président sortant sont comptabilisés en deux catégories :
• ceux qui relèvent de sa fonction de président de la République
• ceux qui sont proférés en tant que candidat et qui sont donc décomptés de son temps de parole.

Plus d'information :

Quiz sur cet article : Quel organisme assure le contrôle du temps de parole des candidats à l'élection présidentielle ?

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