Image ©Patrick Moya L'artiste Patrick Moya, qui exposait en mars dernier à la Galerie Lympia à Nice, s'est construit au fil des ans un univers singulier. Ce créateur aux talents multiples aime se mettre en scène dans ses oeuvres et bouscule les règles de l'art en s'éloignant de ce qui s'est déjà fait. Voici 5 choses à savoir à propos de cet artiste avant-gardiste, à l'univers artistique et virtuel foisonnant.
1- Il a étudié à la Villa Arson
Patrick Moya, souvent présenté comme un artiste niçois, est né le 15 décembre 1955 à Troyes.
Mais il est un Niçois d'adoption et a fait ses études d'art à la Villa arson de Nice de 1974 à 1977.
Dès 1996, il a aussi exposé de grandes toiles et des sculptures au Mamac le Musée d'art moderne et d'art contemporain de Nice.
Il vit et travaille aujourd'hui dans la capitale azuréenne et participe à des événements culturels locaux en réalisant des affiches, comme celle du Nice jazz festival 2017 :
2- Il utilise toutes sortes de supports
Artiste aux multiples talents, Patrick Moya utilise la peinture, la sculpture, le dessin, la céramique et réalise des performances, du live painting et de l'art numérique.
A ses expositions de peintures et de sculptures s'ajoutent des happenings, ainsi que la création d'affiches, de dessins de presse et même d'univers virtuels en 3D !
Malgré la diversité des supports et des techniques utilisés, son style est immédiatement reconnaissable, grâce notamment aux personnages récurrents qui peuplent son oeuvre
On a pu récemment se rendre compte de l'éclectisme de son oeuvre dans l'exposition "Le Cas Moya" qui s'est tenue à la galerie Lympia de décembre 2017 à mars 2018.
3- Il participe à des projets éclectiques
Patrick Moya dit avoir "l'ambition un peu folle d'être universel" et de pouvoir ainsi tout faire et accepter toutes les propositions...
Ce créateur touche-à-tout est passé maître dans l'art de changer de registre, réalisant tour à tour des fresques, des sculptures ou des installations in situ.
En raison de son amour pour le cirque, la princesse Stéphanie de Monaco lui a demandé à deux reprises (en 2011 et 2014) de créer des affiches pour le Festival international du cirque de monte-carlo !
Dans un registre différent, quoique toujours festif, la brebis Dolly qu'il a créée en 1998 est devenue la mascotte de soirées techno branchées, les "Dolly Party", au cours desquelles l'artiste intervient en personne pour des performances.
Moya, qui est partout et surtout là où on ne l'attend pas a aussi été sollicité pour décorer la chapelle Saint-Jean de Clans dans les Alpes-Maritimes.
Depuis que l'artiste y est intervenu en 2007, elle est plus connue sous le nom de "chapelle Moya".
4- Il se représente dans son oeuvre
Artiste polymorphe, Patrick Moya est souvent qualifié de "narcissique" car sa présence est perceptible dans toute son oeuvre.
Il est même le personnage central de son oeuvre et n'hésite pas à affirmer : "Le seul message que j'ai à faire passer, c'est MOI".
Déjà au début des années 1980, il assimilait l'œuvre à la signature en travaillant uniquement sur les lettres de son nom, M-O-Y-A, sous forme de peintures ou de sculptures parfois monumentales.
En 1996, il s'est créé un premier avatar, sorte de personnage de BD inspiré de Pinocchio qui lui a permis de se représenter dans ses œuvres.
5- Il a créé son Moya Land
Au fil du temps, l'univers de l'artiste s'est étoffé pour devenir Moya Land, un monde imaginaire dont il est bien sûr le héros.
En 2007, Patrick Moya a même recréé son "Moya Land" dans Second life (le fameux monde virtuel en 3D).
Cet univers est conçu comme une oeuvre d'art globale et immersive où l'artiste reçoit des visiteurs et leur fait découvrir toutes ses expositions.
A propos de Moya Land, il explique : "Même si je suis un artiste qui fabrique beaucoup d'œuvres réelles, ce dont je suis le plus fier, c'est de mon univers virtuel !"
Et il est vrai que ce monde virtuel d'une incroyable complexité est absolument bluffant :
Plus d'information :
Visitez le site : http://www.moyapatrick.com/
Quiz sur cet article : Qu'est-ce que le Moya Land ?
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