Le Ghb Ou Drogue Du Violeur : Présentation, Effets Et Risques

Le GHB ou drogue du violeur : présentation, effets et risquesImage ©Rick A.

Stupéfiant inodore et incolore, le GHB est souvent utilisé à des fins de soumission chimique, ce qui lui a valu son surnom de "drogue du violeur". Voici tout ce qu’il faut savoir sur cette drogue pernicieuse.

Qu'est-ce que le GHB ?

Le GHB ou acide gamma-hydroxybutyrique est une substance inodore et incolore. Son goût est très léger. Il est classé dans la catégorie des stupéfiants depuis 1999.

C’est un composé qui existe naturellement dans le cerveau et qui a été synthétisé pour la première fois dans les années 1920. Il a commencé à être utilisé dans les années 1960, après avoir été synthétisé de nouveau par le Pr Henri Laborit, un biologiste et pharmacologue français.

En médecine, il est essentiellement utilisé comme traitement de la narcolepsie et comme anesthésique. En raison de ses propriétés sédatives et amnésiantes, il est souvent employé comme drogue de viol notamment dans les boîtes de nuit.

Quels sont les effets du GHB ?

L'absorption du GHB par voie orale est très rapide. Il faut entre 15 et 20 minutes pour que ses effets se fassent sentir.

A faible dose, ce stupéfiant provoque une légère euphorie et une désinhibition. Il entraîne une sensation d’ivresse comparable à celle de l’alcool. A plus forte dose, il provoque une perte de conscience et des troubles de la mémoire.

Cette substance, dont la structure chimique est très proche du neurotransmetteur GABA, agit sur le thalamus. Elle stimule certains récepteurs de ce neurotransmetteur responsable des mécanismes d’inhibition et d’excitation.

Les effets du GHB durent environ 1 heure. Son élimination par l’organisme est très rapide, ce qui rend difficile les expertises de la police. Il peut être dépisté dans le sang pendant 6 heures et dans les urines pendant environ 12 heures, d’où l’importance de porter plainte rapidement.
Au-delà, il faut analyser les cheveux pour détecter sa présence.

Quels sont les risques du GHB ?

Le principal risque lié à l’usage de GHB est le surdosage car la marge est faible entre les doses actives et la surdose. Un surdosage ou une association avec de l’alcool peut entraîner une détresse respiratoire et une perte de connaissance pouvant aller jusqu’au coma.

Cette substance peut aussi provoquer divers effets secondaires indésirables :
• maux de tête, vertiges, étourdissements
• nausées et vomissements
• somnolence
• confusion
• amnésie

Il est très dangereux d’associer le GHB avec de l’alcool, une autre drogue ou certains médicaments.

Cette substance comporterait aussi un risque de dépendance et entraînerait des symptômes de manque à l’arrêt chez les consommateurs réguliers.

Quelle différence entre GHB et GBL ?

Le sigle "GHB" sert parfois de terme générique pour désigner plusieurs molécules ou médicaments détournés de leur usage.

Deux substances proches, le GBL (acide gamma-butyrolactone) et le BD (butanediol) sont des précurseurs du GHB : cela signifie qu’elles se transforment en GHB une fois ingérées.

Elles ont les mêmes effets et les mêmes risques que le GHB, si bien qu’on peut les considérer comme la même drogue.

Alors que le GHB est très contrôlé car il figure sur la liste des stupéfiants, le GBL est un solvant très utilisé dans l’industrie. Afin de limiter l’accès à ce produit, il a été interdit à la vente pour le public depuis septembre 2011.

Plus d'information :

Quiz sur cet article : Pendant combien de temps peut-on détecter du GHB dans les urines ?

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